Jorge Lorenzo comme chez lui

"Je suis sûr que nous pourrons le rattraper». Dans ces quelques mots d'Andrea Dovizioso, ce mercredi, réside une bonne partie des espoirs des amateurs de MotoGP. "Le", c'est bien sûr Jorge Lorenzo. Non pas que l'Espagnol ne soit pas apprécié en tant que pilote ou en tant que personne. Mais privé de la concurrence de son équipier chez FIAT-Yamaha, Valentino Rossi (vainqueur de cinq des dix derniers Grands-Prix des Pay-Bas), Lorenzo est suspecté de pouvoir tuer très vite l'intérêt du Championnat. Lui, qui a déjà marqué 115 points sur 125, n'en a cure évidemment. "J'ai gagné trois fois ici par le passé, une fois en 125cc et deux fois en 250cc, je peux donc dire que c'est une de mes pistes de prédilection", explique-t-il. Une préférence accentuée par le côté très technique du circuit d'Assen qui favorise sa YZR-M1.

Moto 2 : "Nous avons une bonne moto et j'espère qu'on pourra maintenir notre momentum", dit Jules Cluzel. Le Français, vainqueur de son premier GP en Moto 2 le week-end dernier, va tenter de devenir le premier Français à gagner deux courses de suite depuis Arnaud Vincent en 2002 en 125cc.

Faut-il alors se pencher vers une surprise du type Ben Spies pour espérer ? Troisième la semaine dernière en Grande-Bretagne, le champion du monde de Superbike focalise beaucoup d'attention, sachant que Casey Stoner et Nick Hayden sont en retrait. Mais le pilote Yamaha-Tech 3 reste prudent. «Il a fallu un week-end parfait pour que cela (le podium) se produise, rappelle l'Américain. Et peut-être aussi que la malchance s'acharne sur nos adversaires. Maintenant que j'ai réussi cette performance, les gens vont attendre plus de moi. Mais je suis plus réaliste. Ce résultat ne peut pas survenir chaque week-end.» Pourquoi alors ne pas miser enfin une pièce sur Randy De Puniet ? Premier pilote d'une équipe privée du classement général, le Français est parti de la première ligne à Silverstone pour la première fois depuis trois ans.