Un braqueur de casino d'Uriage abattu par la police, un policier blessé

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Ils étaient armés d’un fusil d’assaut et d’un pistolet-mitrailleur : deux hommes encagoulés ont braqué le casino d’Uriage, près de Grenoble, vers 1 h 30 dans la nuit de jeudi à vendredi. Après avoir vidé deux caisses de l’établissement de jeux, ils se sont enfuis avec une vingtaine de milliers d'euros à bord d’une Peugeot 307 qui a très rapidement été prise en chasse par des policiers de la BAC de Grenoble.

Appelés en renfort, d’autres fonctionnaires se sont postés, à bord de deux voitures sérigraphiées, sur l’une des bretelles de sortie de la Rocade Sud, à la hauteur d’Echirolles. C’est là que les malfaiteurs ont fait feu sur eux, criblant les véhicules de police de balles. L’une d’elle a fait voler une vitre arrière en éclat et a traversé l’habitacle, effleurant un jeune adjoint de sécurité d’assez près pour lui occasionner une brûlure à la lèvre supérieure !

Les policiers ont riposté. En vain. Les deux braqueurs, toujours poursuivis par la voiture de la BAC, ont alors rejoint le quartier de La Villeneuve à Grenoble où ils ont finalement immobilisé leur véhicule. Les deux hommes en sont descendus et pendant que le conducteur prenait la fuite, le passager _une arme de guerre dans chaque main_ a tiré en rafales sur les gardiens de la paix. Ces derniers ont fait feu à leur tour, abattant le suspect d’une balle dans la tête. Les policiers se sont alors aperçus qu’il portait un gilet pare-balles… Et qu’il était connu de leurs services : cet homme de 27 ans avait déjà été condamné à trois reprises pour des vols à main armée, dont un commis au préjudice d’un autre casino de la région, celui d’Allevard.

Dans la Peugeot 307, qui s’est révélée volée, les policiers ont retrouvé l’intégralité du butin.

La fusillade a mis le quartier sous tension et pendant près de trois heures, les forces de l’ordre ont été la cible de menaces de mort et de projectiles divers, lancés des toits des immeubles. Si bien qu’un hélicoptère de la gendarmerie, équipé d’un projecteur et d’une caméra thermique a dû venir de la base de Lyon-Bron pour survoler le quartier et faire revenir un calme relatif...

Source: Le Dauphiné Libéré