Coupe du Monde de FootBall 2010 en Afrique du Sud

Voici les deux 1/8 de finale de la journée

16 H 00(TF1): Allemagne - Angleterre

20 H 30(TF1): Argentine - Mexique

Allemagne - Angleterre 4 - 1


Écrasante Allemagne ! Mais...


Le huitième de finale très attendu de ce dimanche entre l'Allemagne et l'Angleterre a tenu toutes ses promesses. Il est même entré dans la légende de la Coupe du monde pour deux raisons : la victoire écrasante de la Nationalmannschaft (4-1), et le but valable refusé à Lampard.

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Comme un air de revanche. 30 juillet 1966, stade Wembley, finale de la Coupe du monde : l'Angleterre décroche sur ses terres son unique trophée planétaire face à l'Allemagne (4-2 a.p.) grâce entre autres à un but ultra-controversé de Geoffrey Hurst, pour lequel on n'a jamais vraiment su si le ballon avait entièrement franchi la ligne. Quarante-quatre ans plus tard, aucun doute ! Lors du huitième qui opposait, ce dimanche à Bloemfontein, ces deux grandes nations du football, le tir de Frank Lampard est clairement entré dans la cage de Neuer, lobé (38e). Mais le trio arbitral uruguayen a décidé de ne pas valider le but. A tort.

Matthew Upson, aligné en défense centrale au côté de Terry, venait tout juste de réduire la marque pour les Anglais d'une belle tête suite à un centre parfait de son capitaine Gerrard (1-2, 37e). Upson fut en revanche nettement moins inspiré sur l'ouverture du score de Miroslav Klose, qui résistait à la charge de son vis-à-vis, avant de glisser «Jabulani» au fond des filets d'un tacle de pur finisseur (20e). La 12e réalisation en Coupe du monde de l'attaquant du Bayern lançait enfin les débats et libérait les hommes de Joachim Löw, qui développaient le jeu léché qui avait fait si mal à l'Australie (4-0) en phase de poules.
Müller tue le suspense

A la conclusion d'une action d'école entre Özil, Klose et Müller en première intention, Lukas Podolski doublait la mise d'un tir croisé du gauche, qui battait David James avec l'aide du poteau (32e). Encore une fois, les attaquants d'origine polonaise avaient fait le boulot. En seconde période, Thomas Müller tuait tout suspense en s'offrant un mémorable doublé en trois minutes suite à deux contres assassins (67e, 70e). Impressionnante, l'Allemagne, vainqueur 4-1, affrontera le Mexique ou l'Argentine, vendredi en quarts de finale. Décidément maudit, Lampard, qui n'a toujours pas inscrit le moindre but dans un Mondial, pouvait pester d'avoir encore trouvé la barre sur coup franc (52e). Dans cette rencontre, l'Angleterre a clairement manqué de réussite et de son arme fatale Wayne Rooney, restée muette durant toute la compétition.

Après les cruelles éliminations en demi-finales du Mondial 90 (1-1 a.p., 3-4 t.a.b.) et de l'Euro 96 à domicile (1-1 a.p., 5-6 t.a.b.), l'Angleterre devra vivre avec un troisième très douloureux souvenir face à son vieux rival allemand. Avec des si, on peut faire pas mal de choses. On peut réécrire l'histoire, refaire le monde, c'est presque une lapalissade. Mais si le but de Lampard avait logiquement été validé par M. Larrionda, ça n'aurait pas tout à fait été la même chanson... Une chose est sûre, on n'a pas fini de débattre sur l'intronisation de la vidéo dans le football.

Source: francefootball

Argentine - Mexique 3 - 1

L'Argentine est au rendez-vous !


Comme il y a quatre ans, l'Argentine se défait du Mexique en huitièmes (3-1) et retrouvera l'Allemagne en quarts. Tévez a signé un doublé, dont l'ouverture du score en position de hors-jeu...

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Annoncée par beaucoup comme le grand favori de cette Coupe du monde 2010, l'Argentine a parfaitement su tenir son rang face à un Mexique remanié par Javier Aguirre. Exit Moreno, Barrera et Franco du onze de départ, bonjour Hernandez, enfin titularisé, Guardado et Bautista, que l'on n'a pas vu en attaque durant les quarante-cinq minutes qu'il a passées sur la pelouse du Soccer City Stadium. Le premier quart d'heure semblait donné raison aux choix du sélectionneur d'El Tri avec trois occasions nettes : un tir sur la transversale de Salcido (8e) et deux frappes intéressantes signées Guardado (9e) et Hernandez (14e). Mais fianelement, de match, il n'y a pas vraiment eu. En partie à cause de l'arbitrage...

Clairement en position de hors-jeu sur le contre favorable de Messi, Carlos Tévez ouvrait la marque de la tête (25e). L'arbitre italien M. Rosetti accordait ce but après de longues palabres avec son assistant, fautif. Ce n'était vraiment pas la journée de l'arbitrage, puisque cet après-midi, un but n'a pas été accordé à Lampard, alors que le ballon avait franchi la ligne lors d'Allemagne-Angleterre (4-1). En revanche, rien à dire en revanche sur le second but personnel de «Carlitos», le troisième de l'Albiceleste, si ce n'est applaudir. Idéalement placé dans l'axe aux vingt mètres, l'attaquant de Manchester City décochait un missile du droit imparable (3-0, 52e).
Higuain, seul meilleur buteur

Entre-temps, Gonzalo Higuain avait pris seul la tête du classement des buteurs. Le goleador du Real Madrid profitait d'une incroyable bévue d'Osorio pour mystifier d'un petit râteau Oscar Pérez qui constatait les dégâts à genoux (2-0, 32e). Sans doute la conséquence de la démobilisation engendrée par l'ouverture du score controversée. Une échauffourée éclatait d'ailleurs à la pause au moment de regagner les vestiaires. La superbe réduction du score de Javier Hernandez (3-1, 71e), enfin titularisé dans ce Mondial, ne sera qu'anecdotique.

Comme il y a quatre ans (2-1 a.p.), l'Argentine se défait donc du Mexique, éliminé pour la cinquième fois consécutive au stade des huitièmes de finale, et retrouvera l'Allemagne en quarts. Pour une revanche cette fois.

Source: francefootball

Voici les deux 1/8 de finale de la journée

16 H 00(France 3): Pays-bas - Slovaquie

20 H 30(TF1): Brésil - Chili

Pays-Bas - Slovaquie 2 - 1

Robben leur a tout fait

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Vainqueurs (2-1) de la Slovaquie ce lundi à Durban, les Néerlandais, pas vraiment étincelants, sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Ils peuvent dire merci à Arjen Robben, qui a régalé pour sa première titularisation dans l'épreuve.

Il était attendu et il n'a pas déçu. Titulaire pour la première fois lors de ce Mondial sud-africain, Arjen Robben a été l'homme du match, ce lundi, lors du huitième de finale mettant aux prises les Pays-Bas à la Slovaquie (2-1). Comme à Munich, l'ailier fort des Oranje a régalé durant les 70 minutes qu'il a passées sur le terrain, enchaînant les dribbles, les accélérations et les frappes. Et c'est sur une action dont il a le secret qu'il a ouvert le score à la 18e minute. Depuis l'aile droite, il a repiqué dans l'axe, évité deux joueurs avant de frapper devant un troisième. Dans le soupirail gauche du gardien slovaque, impuissant face à la précision du tir. Pourtant, les coéquipiers de Marek Hamsik étaient prévenus. Toute la saison, Arjen Robben n'a cessé de martyriser les défenses en jouant de la sorte. Il faut croire que les Slovaques n'ont pas visionné assez de vidéos.

La suite du match a donné raison à cette thèse puisque le numéro 11 néerlandais a poursuivi sur sa lancée. C'est lui qui a remis le couvert en solitaire après la pause, sur une action identique à son but (50e). Cette fois-ci, il a fallu un magnifique réflexe du gardien adverse, Jan Mucha, pour éviter aux Bataves de faire le break. Le reste du temps, il a orchestré toutes les offensives bataves et offert deux caviars à Mathijsen (51e) et Sneijder (64e), sans que ces derniers ne parviennent à conclure.
Sneijder prend le relais

Six minutes après, Robben, encore un peu juste physiquement, a été remplacé sous les applaudissements nourris du King Senzangakhona Stadium de Durban. Depuis le banc, il a alors laissé le soin à Wesley Sneijder d'inscrire le deuxième but de la rencontre après une action collective parfaitement maîtrisée (2-0, 84e). Malgré la réduction du score de Vittek, sur penalty, à la toute dernière seconde (le premier but encaissé par les Oranje dans cette Coupe du monde), les Pays-Bas joueront les quarts de finale, où ils retrouveront le Brésil ou le Chili. Les Sud-Américains sont prévenus : Arjen Robben monte grandement en puissance...

Source: francefootball

Brésil - Chili 3 - 0

Le Brésil, l'histoire se répète


Comme en 1998, le Brésil a pris le meilleur sur le Chili en huitièmes de finale de la Coupe du monde (3-0). Voilà les coéquipiers de Robinho, de nouveau en vue face à la Roja, en quarts où ils retrouveront, vendredi, les Pays-Bas.

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L'histoire se répète. Comme en 1998, le Brésil s'est qualifié, ce lundi, pour les quarts de finale de la Coupe du monde aux dépens du Chili (3-0). Les Auriverde, largement supérieurs techniquement, ont impressionné et montent terriblement en puissance avant de retrouver les Pays-Bas en quarts. Avant de penser aux Bataves, les coéquipiers de Michel Bastos ont toute de même mis un petit peu plus de trente minutes pour trouver la faille. Alors qu'au sol, la réussite les fuyait, ils ont réussi à ouvrir la marque sur corner, par l'intermédiaire de la tour de contrôle Juan (1-0, 34e). Moins de quatre minutes plus tard, c'était au tour de Luis Fabiano de faire tourner en bourrique la défense chilienne et d'inscrire son troisième but de la compétition (2-0, 34e).
Après le Chili, les Pays-Bas...

Au récital brésilien ne manquait alors plus qu'un but de Robinho pour voir l'histoire se répéter. Car l'attaquant de Manchester City, prêté cette saison à Santos, est une des bêtes noires de la formation de Marcelo Bielsa. Avant la rencontre, il possédait déjà un ratio exceptionnel face à la Roja, avec sept buts inscrits en cinq rencontres. Il a amélioré ses statistiques après une jolie frappe brossée, consécutive à un très bon travail de récupération de son compatriote Ramires, qui malheureusement sera suspendu pour le prochain match (3-0, 59e). Désormais, grâce à cette belle victoire, ce sont les Pays-Bas qui se présentent sur la route des Brésiliens. Comme en 1998? A cette époque, les deux équipes s'étaient alors rencontrées en demi-finales et la victoire était revenue aux Sud-Américains (0-0, 4 t.a.b. 2). L'histoire se répétera-elle ?

Source: francefootball

Voici les deux derniers 1/8 de finale qui on lieu aujourd'hui

16 H 00(France 2): Paraguay - Japon

20 H 30(TF1): Espagne - Portugal

Paraguay - Japon 0 - 0 5 t.a.b. 3

Zen attitude pour le Paraguay


Pour la première fois de son histoire, le Paraguay se retrouve parmi les huit meilleures équipes de la planète. Les Guaranis sont en quarts de finale de la Coupe du monde après une rencontre très crispée, finalement conclue aux tirs au but face au Japon (0-0, 5 t.a.b. 3).

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C'est historique ! Après trois échecs (1986, 1998, 2002), le Paraguay est enfin parvenu à atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde. Vainqueurs aux tirs au but du Japon (0-0, 5 t.a.b. 3), ce mardi à Pretoria, les Guaranis se retrouvent pour la première fois de leur histoire parmi le top 8 mondial. Mais cela a été long à se dessiner pour la bande à Gerardo Martino, le sélectionneur, car les deux équipes avaient décidé de verrouiller la quasi-totalité des espaces. Seuls Barrios et Matsui ont réussi à se montrer dangereux durant la partie, le premier trouvant sur sa route le gardien nippon (20e), le second voyant sa frappe être repoussée par la barre transversale (21e). Hormis cela, pas grand-chose à signaler et il a donc fallu attendre plus de 120 minutes pour connaître le nom du vainqueur.
Komano comme Di Biagio en 1998 !

Il était dit de toute façon que cette rencontre historique ne se jouerait pas comme les autres huitièmes de finale, chaque match ayant donné lieu à une avalanche de buts (au moins trois buts par rencontre). Et comme les attaquants n'arrivaient à rien, c'est la terrible épreuve des tirs aux buts qui dû donner le nom du vainqueur. A ce petit jeu, ce sont les Paraguayens qui se sont montrés les plus zen en réussissant la totalité de leurs coups de pied, d'ailleurs tous très bien frappés. Dans le camp d'en face, seul Yuichi Komano a manqué le cadre, frappant sur la barre, à l'image d'un Luigi Di Biagio en quarts de finale de la Coupe du monde 1998 face à la France. Décidément, cette fameuse transversale aura fait mal aux Asiatiques puisque après l'échec de Matsui en première période, c'est elle qui les renvoyait finalement à la maison. Comme quoi, l'histoire se joue souvent à quelques centimètres...

Source: francefootball

Espagne - Portugal 1 - 0



L'Espagne s'impose tranquillement


Opposée à son voisin portugais, l'Espagne a fait le boulot, ce mardi au Cap, et s'est qualifiée presque facilement pour les quarts de finale de la Coupe du monde (1-0). Les joueurs de la Roja retrouveront le Paraguay samedi.

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La logique a été respectée. Favorite avant le début de la Coupe du monde, l'Espagne n'a pas tremblé, ce mardi, pour venir à bout du Portugal au Green Point Stadium du Cap (1-0). Supérieure dans tous les compartiments du jeu, la Roja, alignée dans le 4-4-2 cher à Vicente del Bosque, a fait parler le talent. Bien plus entreprenante, elle a été obtenir sa qualification au mérite. En ayant les plus belles occasions et en dominant une équipe portugaise bien trop dépendante d'un Cristiano Ronaldo, toujours aussi absent lors des grands rendez-vous internationaux. Le Ballon d?Or France Football 2008 a traversé la rencontre comme une ombre, sans obtenir une seule occasion.
Villa est en tête du classement des buteurs

Dans son sillage, les joueurs de la Selecçao ont franchement manqué de niaque et ne se sont jamais révoltés après l'ouverture du score signée David Villa (63e) parfaitement mis sur orbite par ses futurs coéquipiers barcelonais Andrès Iniesta et Xavi Hernandez. La quatrième réalisation de la compétition du nouveau Blaugrana lui permet de rejoindre l'Argentin Gonzalo Higuain et le Slovaque Robert Vittek en tête du classement des buteurs. Le numéro 7 de la sélection espagnole aura l'occasion, dès samedi, d'améliorer ses statistiques puisqu'en quarts de finale, il retrouvera le Paraguay pour un nouveau duel latino.

Source: francefootball

Voici les quatre matchs des 1/4 de finale

Uruguay - Ghana

Pays-Bas - Brésil

Argentine - Allemagne

Paraguay - Espagne

Pas de matchs aujourd'hui ni demain deux jours de repos les 1/4 de finale débuterons vendredi

Aujourd'hui les deux premiers 1/4 de finale

16 H 00(France 2): Pays-Bas - Brésil

20 H 30(France 2): Uruguay - Ghana

Pays-Bas - Brésil 2 - 1 finie la samba

Les Oranje éjectent le Brésil !

A la rue en première période face à des Brésiliens sûrs de leur force, les Pays-Bas ont renversé la vapeur après le repos pour éliminer les Auriverde (2-1) en quarts de finale de la Coupe du monde. Douze ans après, les Oranje retrouvent le dernier carré.

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On a comme l'impression que cette Coupe du monde 2010 a enfin débuté ce vendredi 2 juillet. Soit... trois semaines après le coup d'envoi de la compétition ! Au terme d'une rencontre enthousiasmante, qui a sérieusement contrasté avec ce début de Mondial tristounet, les Pays-Bas, extrêmement réalistes, ont pris le meilleur sur le Brésil (2-1) et leur revanche après la demi-finale 1998 (1-1, 2-4 t.a.b.). Mais franchement, qui aurait parié sur ce score final à la pause ? Très peu de monde... Devant au tableau d'affichage grâce à Robinho (10e minute, plat du pied droit suite à un service de Melo), le Brésil semblait idéalement parti pour rejoindre le dernier carré de la Coupe du monde, et effacer le souvenir de son quart perdu face à la France en 2006 (0-1). Grâce à un collectif de haute volée et à une technique hors pair, les Auriverde ont longtemps maîtrisé des Néerlandais impuissants et dépassés face au solide édifice bâti par Dunga durant ces quatre dernières années. Transparent depuis l'amorce du Mondial, Kaka a été énorme et a multiplié les gestes de grande classe.
Melo expulsé, un arbitre incompétent

Revenus sur la pelouse après la pause avec plus de mordant, les Oranje ont alors profité d'une énorme mésentente dans la défense brésilienne pour faire basculer la rencontre. Sur un centre de Sneijder, Melo a gêné Julio Cesar dans sa sortie et marqué de la tête... contre son camp (53e). Une aubaine, une sorte de cadeau tombé du ciel pour Robben et les siens. Malgré quelques situations intéressantes pour Daniel Alves (61e) et Kaka (66e), les Pays-Bas ont réussi le break sur une tête de Sneijder, imparable pour son coéquipier de l'Inter, Julio Cesar (68e). De quoi faire disjoncter le Brésil. Sur les nerfs, les protégés de Dunga ont passé plus de temps à mettre des coups qu'à tenter de poser le jeu calmement. Pour s'être essuyé les crampons sur Robben, Melo a logiquement écopé d'un carton rouge (73e). De favorable, la situation est alors devenue quasiment ingérable pour les Brésiliens en l'espace de vingt minutes.

Au moins, l'arbitre japonais peut se vanter pour le coup d'avoir pris la bonne décision. Pour le reste, il a alterné entre le mauvais et le pathétique, laissant les coups se multiplier sans broncher. Ainsi, l'inégalable Van Bommel a réussi l'exploit de terminer le match sans le moindre carton, malgré un nombre incalculable de semelles. Mais le Brésil ne peut pas se cacher derrière ça. Il a tout simplement coulé sous la pression. Alors qu'il restait vingt minutes à jouer, il avait tout le temps de poser le jeu, comme il l'a si bien fait en première période, pour tenter de revenir au score. Il a préféré balancer de longs ballons sans danger. Avec un peu plus d'application, les Pays-Bas auraient même pu plier l'affaire à plusieurs reprises. Ils se sont finalement contentés de défendre leur but d'avance. Ils ont bien fait. Pour la première fois depuis 1998, ils joueront les demi-finales. Pour la Seleçao, l'aventure s'arrête là, comme en 2006. Avec un fort goût d'inachevé.

Source: francefootball

Uruguay - Ghana 1 - 1 ( 4 - 2 tab)

L'Uruguay au bout du suspense

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On attendait le Brésil et voici que déboule en demi-finale l'Uruguay. Après avoir vu la Seleçao se crasher contre les Pays-Bas, la Celeste est sortie victorieuse de son duel avec le Ghana, ce vendredi au Soccer City de Johannesburg en quart de finale (1-1, 4-2 tab). En arrachant sa qualification pour les demi-finales lors de la séance des tirs au but, l'Uruguay renoue avec un passé lointain glorieux, elle qui avait remporté la première Coupe du monde en 1930. Les hommes d'Oscar Tabarez affronteront en demie les Pays-Bas, mardi au Cap.

Il a donc fallu la fameuse séance de tirs au but pour départager deux équipes de même niveau. Le Ghana avait ouvert les hostilités par Sulley Muntari, qui remplaçait André Ayew, suspendu. Le milieu de l'Inter Milan a envoyé un missile de plus de 20 mètres qui a fait mouche à quelques secondes de la pause (1-0). Un avantage de courte durée puisque Forlan a répliqué dix minutes après le retour des vestiaires d'un magnifique coup franc direct excentré (55e, 1-1). Le match aurait pu basculer lors de ce deuxième acte beaucoup plus débridé. Mais ni Suarez pour la Celeste, ni Gyan pour les Black Stars n'ont trouvé la lumière.

Lors de la prolongation, les deux équipes sont restées stériles. Le plus souvent en raison d'un manque de lucidité dans les trente derniers mètres. Que de déchets ! Et que dire du penalty raté par Gyan à la dernière seconde de la prolongation. Le Rennais avait la qualif' pour les demies au bout des crampons. Le tournant du match. Cruel pour des Black Stars qui auront finalement échoué deux fois lors de la séance des tirs au but. Mensah et Adiyah ont vu leurs tentatives stoppées par Fernando Muslera, le héros inattendu du jour.

Source: L'équipe

Aujourd'hui ont lieu les deux derniers 1/4 de finale

16 H 00(TF1): Argentine - Allemagne

20 H 30(TF1): Paraguay - Espagne

Argentine - Allemagne 0 - 4


L'Allemagne fait sensation


Impressionnante de maîtrise, l'Allemagne n'a laissé aucune chance à l'Argentine (4-0) en quart de finale du Mondial. Tel un rouleau compresseur, le collectif allemand a complètement étouffé les individualités argentines. C'est désormais clair et net : la Nationalmanschaaft a vraiment l'étoffe d'un champion.

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Le football est un sport collectif. Les Allemands l?ont bien compris, avec leurs onze joueurs solidaires, bien organisés, au schéma de jeu lisible, et aux phases offensives assommantes. Tout le contraire de l?Argentine, qui samedi, a oublié ses fondamentaux. Messi, Tevez, Di Maria ou encore Higuain ont voulu jouer aux héros, et ont sorti leurs pires partitions de solistes. Ils l?ont payé cash. Et la note est salée. Ballon d?or France Football 2009, Lionel Messi quitte l?Afrique du Sud la tête basse. Il n?a pas inscrit le moindre but dans la compétition. Indigne de son statut.
Le récital allemand

Sous les yeux de Leonardo Di Caprio et Charlize Theron, les Allemands ont quant à eux offert un véritable récital aux spectateurs du Green Point Stadium. Dès la 3e minute, l?inévitable Thomas Müller a ouvert les hostilités, en inscrivant son quatrième but de la compétition, et cerise sur le gâteau, le 200e but allemand en Coupe du monde. Assommés en première période par l?impact physique des Allemands, les hommes de Diego Maradona ont tenté de réagir au retour des vestiaires. En vain. Trop brouillons, trop imprécis, pas dans le coup, ils sont passés au travers de leur quart de finale comme des fantômes.
Klose, dans l'Histoire

Après avoir laissé passer l?orage, la bande à Podolski a décidé de tuer le match, et s?est mis en mode rouleau compresseur : aux 67e et 89e minutes, Miroslav Klose est entré dans l?histoire, en inscrivant, pour sa 100e sélection, ses 13e et 14e buts en Coupe du monde. Il se hisse sur le podium des meilleurs buteurs de l?histoire de la compétition, à la deuxième place (ex-aequo avec Gerd Müller), avec seulement un but de retard sur Ronaldo. Mauvaise nouvelle pour la France : Just Fontaine et ses 13 réalisations quittent le podium.

Les coéquipiers de Arne Friedrich (lui aussi buteur à la 74e minute) se frotteront mercredi au vainqueur du match Espagne ? Paraguay, en demi-finale. Vingt ans pile après leur dernier succès en Coupe du monde, les hommes de Joachim Löw peuvent se remettre à rêver.

Source: francefootball

Paraguay - Espagne 0 - 1

L'Espagne à l'arraché

Au terme d'une rencontre globalement insipide, l'Espagne a disposé du Paraguay (1-0), samedi, en quart de finale du Mondial. Villa a délivré les siens en fin de match. Place désormais à l'Allemagne pour la Roja. Une autre paire de manches...

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Deux penalties ratés en deux minutes. Un pour le Paraguay, tiré par Cardozo (58e). Un pour l'Espagne, tiré par Xabi Alonso (59e). On serait presque tenté de résumer ce quart de finale de Mondial à ces deux loupés. Car à part ça, il ne s'est pas passé grand-chose, samedi, sur la pelouse de l'Ellis Park Stadium. Ah si, en première période, à la 44e minute, Valdez a inscrit un but tout à fait valable, finalement refusé par l'arbitre. De quoi relancer pour la énième fois le débat sur l'arbitrage vidéo. Heureusement pour le spectacle, en fin de rencontre, les deux équipes ont mis un peu plus de coeur à l'ouvrage. Cela a débouché sur l'ouverture du score de l'inévitable David Villa à la 83e minute. Le nouvel attaquant du Barça a inscrit son cinquième but depuis le début de la compétition. Il se hisse en tête du classement des buteurs. S'il ne s'était pas heurté à un grand Casillas (88e), le Paraguay aurait pu espérer mieux. Fidèle à ses valeurs, cette équipe n'a rien lâché, exerçant un pressing haut sur la Roja, l'empêchant ainsi de développer son exceptionnel jeu de passes.
Torres, un problème ?

Si l'Espagne a donné l'impression de ne pas s'être réveillée de sa sieste, Fernando Torres y est pour beaucoup. Une nouvelle fois, l'attaquant de Liverpool n'a été que l'ombre de lui-même. Brouillon, régulièrement pris de vitesse par les défenseurs paraguayens, en manque d'imagination... El Nino a tout fait à l'envers. Difficile de comprendre pourquoi Del Bosque s'entête à le titulariser. Hors de forme, l'attaquant ne semble toujours pas s'être remis de son opération du genou, subie le 18 avril dernier. Face au Portugal (1-0), en huitième, c'est après son remplacement que l'Espagne avait marqué l'unique but de la rencontre. L'histoire s'est répétée samedi. Pas un hasard. Avec ou sans Torres, la Roja devra montrer un visage beaucoup plus conquérant mercredi en demi-finale face à l'Allemagne. Car la fougue des coéquipiers de Miroslav Klose pourrait lui être fatale.

Source: francefootball

Voici le tableau des 1/2 finale

Mardi 6 Juillet 2010

20 H 30(TF1): Uruguay - Pays-bas

Mercredi 7 Juillet 2010

20 H 30(TF1): Allemagne - Espagne

Ce soir à 20 H 30 sur TF1 a lieu la première 1/2 finale Uruguay - Pays-Bas

moi j'ai laché l'affaire!!!!!

Et toi les tiens sont rentrée depuis longtemps ils sont

Uruguay - Pays-Bas 2 - 3

Les Pays-Bas remontent le temps


Trente-deux ans après leur dernière qualification pour une finale de Coupe du monde, les Pays-Bas ont récidivé ce mardi en disposant difficilement de l'Uruguay (3-2) en demi-finales. Les Oranje affronteront donc l'Allemagne ou l'Espagne, le 11 juillet.

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L'attente d'une nouvelle finale de Coupe du monde durait depuis 1978 sur les ports d'Amsterdam et de Rotterdam. Une véritable éternité pour une nation où se succèdent des générations aussi dorées que prometteuses depuis les années Cruyff. Vainqueurs de l'Uruguay au terme d'une rencontre longtemps indécise (3-2), les Pays-Bas ont fait preuve d'une grande force de caractère pour infliger à la Celeste sa première défaite dans ce Mondial. Si les Néerlandais ont éliminé la Slovaquie (2-1) dans la douleur en huitièmes, et ont fait céder le Brésil au mental en quarts, c'est grâce à une alliage de ces deux valeurs que les partenaires d'Arjen Robben sont parvenus à faire sauter le verrou uruguayen au Green Point Stadium du Cap.
Une troisième finale après 1974 et 1978

Bien qu'affaibli défensivement par la blessure de Fucile (genou droit) et la suspension de Lugano, l'Uruguay a tout de même posé de sérieux problèmes à des Bataves tenus en échec jusqu'à la 70e minute, et un but libérateur de Wesley Sneijder. Potentiel futur Ballon d'Or 2010 après une saison stratosphérique couronnée d'un triplé Championnat-Coupe-Ligue des champions avec l'Inter Milan, le milieu de terrain néerlandais a ainsi confirmé lors de cette demi-finale qu'il était bien l'homme par qui tout peut basculer. Rapidement menée au score sur une frappe venue d'ailleurs de Giovanni Van Bronckhorst (18e), auteur à coup sûr de la plus belle réalisation de ce Mondial, la Celeste ne s'est pas laissée abattre, à l'image de son goleador Diego Forlan, qui a ramené les deux équipes à égalité d'un tir surpuissant juste avant la pause (41e).

Archi-favoris de cette première demi-finale, les Pays-Bas n'ont donc pas laissé passer leur chance de rejoindre leurs glorieux aînés dans la légende. Arjen Robben (73e) s'est même chargé d'aggraver le score quatre minutes à peine après le but de Sneijder, pour placer les champions d'Europe 1988 à l'abri d'un retour des Sud-Américains. La réalisation (trop) tardive de Maxi Pereira (90e+2) n'a rien changé, malgré l'intense pression uruguayenne dans les dernières secondes de la rencontre. Comme en 1974 et 1978, les Pays-Bas se hissent de nouveau en finale de la Coupe du monde. Avec enfin la première victoire de leur histoire à la clé ?

Source: francefootball

Aujourd'hui deuxième 1/2 finale sur TF1 à 20 H 30 Allemagne - Espagne

Allemagne - Espagne 0 - 1

La Roja tient sa première finale


Au terme d'un spectacle de grande qualité, l'Espagne a arraché sa place pour la finale de la Coupe du monde après s'être défait de l'Allemagne (1-0), ce mercredi, à Durban. La Roja sera ainsi opposée aux Pays-Bas, le 11 juillet, pour une finale inédite !

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La vista des champions d'Europe espagnols l'a donc emporté sur la puissance collective allemande. Déchue en finale de l'Euro 2008 par l'Espagne (0-1), l'Allemagne n'est pas parvenue à prendre sa revanche au cours de cette demi-finale maîtrisée de bout en bout par la sélection ibérique. Car avec près de 60% de possession de balle en faveur des Espagnols tout au long de la rencontre, la tactique employée par Joachim Löw était claire, nette et précise : attendre les champions d'Europe en titre pour mieux les contrer. Mais cela n'a pas payé. La faute, probablement, à un criant manque de vitesse d'exécution sur les phases offensives. L'absence de Thomas Müller, suspendu, s'est d'ailleurs fait ressentir, Trochowski ne parvenant pas à se montrer à la hauteur du jeune goleador bavarois.
Puyol, le libérateur

Titularisé pour la première fois de ce Mondial, Pedro, totalement insaisissable, a, en revanche, honoré sa septième cape de fort belle manière. Si le Barcelonais a manqué la balle de break à la 82e minute, sur un contre rondement mené par la Roja, il a en revanche donné le tournis durant quelques 85 minutes à l?arrière-garde allemande. Et si le salut n'est pas venu de «Pedrito», c'est un autre Barcelonais qui a propulsait l'Espagne sur la voie de la première finale de Coupe du monde de son histoire. Sur un corner tiré par Xavi, Puyol (72e), seul aux 16 mètres, en profitait pour catapulter le ballon hors de portée de Neuer d'une tête rageuse et puissante. Une qualification méritée au vue de l'attitude de la Nationalmannschaft, qui n'aura fait que réagir après l'ouverture du score à défaut d'agir pour prendre le match à son compte.

La Roja disputera donc une finale inédite, ce dimanche, contre les Pays-Bas, deux ans après avoir été sacrée championne d'Europe en Autriche. Et tout comme les Néerlandais, les Ibériques tenteront de décrocher la première étoile mondiale de leur histoire !

Source: francefootball