PEAGE URBAIN Et si Grenoble imitait Londres ?

Les sénateurs et les députés viennent d'autoriser l'expérimentation du péage urbain pour les villes volontaires. Quels seraient les avantages et les inconvénients de l'instauration de ce système pour Grenoble et son agglo ? Explications et réactions.

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Le péage urbain a pour objectif, la plupart du temps, de réduire le trafic routier pour rendre la circulation plus fluide au sein d'un périmètre déterminé. C'est, par exemple, le cas à Londres. La mise en place d'un tel dispositif peut aussi avoir un objectif environnemental _réduire la pollution générée par les voitures (c'est la démarche de Milan)_ ou financier. Dans ce dernier cas, la redevance acquittée par les automobilistes peut être affectée à l'entretien des infrastructures routières, à leur éventuel développement, ou à l'amélioration des transports en commun. À Oslo, par exemple, un péage urbain a été instauré en 1990 afin de financer la construction d'un contournement routier pour décongestionner le centre-ville. Dans la pratique, on constate que les péages urbains combinent différents objectifs.

Il existe trois types de péage urbain : "de cordon", "de zone", ou "de réseau".

Avec un péage "de cordon", le paiement des automobilistes s'effectue à chaque entrée ou à chaque sortie (ou les deux) d'un périmètre défini. À l'intérieur du périmètre, la circulation est gratuite.

Avec un péage "de zone", l'entrée ou la sortie du périmètre sont soumis à une taxe ainsi que la circulation à l'intérieur. Le prix dépend de la distance parcourue et/ou du temps passé à l'intérieur de la zone. C'est la solution qui existe à Londres.

Enfin, avec péage "de réseau", l'automobiliste paie lorsqu'il emprunte un axe déterminé. Le plus souvent il s'agit de voies rapides.

La tarification doit être adaptée à l'objectif du péage. Si l'objectif est la réduction du nombre de voitures et/ou des nuisances, le tarif est élevé. Il faut en effet dissuader les automobilistes d'utiliser leur voiture et les inciter à prendre les transports en commun.

Les péages "de réseau" sont habituellement moins élevés.

Certaines communes ont choisi de faire varier la tarification en fonction de l'horaire, les heures les plus chères se trouvant entre 8 h et 10 h et entre 17 h 30 et 19 h. C'est notamment le cas de Singapour depuis 1998. Le prix du péage varie entre 0,4 et 2,10 €. À Londres, qui a mis en place un péage de zone, chaque automobiliste doit payer 8 livres (9 euros) par jour pour entrer, sortir ou circuler dans l'hyper-centre (20 km2 autour de la City et de Westminster) entre 7 et 18 heures, du lundi au vendredi. Le paiement peut s'effectuer par téléphone, SMS, internet ou dans un magasin disposant de l'équipement nécessaire. Si le péage n'est pas payé à 22 h le jour du déplacement, il est majoré de 5 livres (6 euros). Si le péage n'est pas payé à minuit, l'amende est de 50 livres (60 euros). Lancé en février 2003, le péage a rapidement permis une réduction de 16 % du trafic routier dans l'hyper-centre et une hausse de 14 % de la fréquentation des bus à destination de la zone centrale de Londres.

Les péages urbains ne nécessitent pas, comme sur les autoroutes, que les voitures s'arrêtent pour prendre un ticket et/ou payer. Des portiques de contrôle sont installés en limite du périmètre. Les automobilistes peuvent souscrire à un abonnement (mensuel, annuel), payer par téléphone, SMS, internet ou dans certains magasins.

Certains véhicules peuvent être éxonérés de péage : les transports en commun mais aussi les véhicules électriques, les motos, les voitures au GPL

Source: Le Dauphiné Libéré

Aller a grenoble = péage autoroute + parking complet et payant + péage urbain + amande pour stationnement genant (a cause de parking complet) ca commence a faire tres chere pour aller manger un acdo ou au cinéma.

Vive le velo a voile