Un Grand Prix de France qui promet d’être ensoleillé

Disputé quelques jours plus tard que lors de ses dernières éditions, le Grand Prix de France devrait se dérouler sous de meilleurs auspices météorologiques que les souvenirs pluvieux et froids qu’il laisse souvent aux membres du Circus MotoGP. Les Saints de Glace (11, 12 et 13 Mai) sont désormais rangés au congélateur jusqu’à l’année prochaine et le soleil peut allègrement réchauffer l’asphalte sarthois pour préparer la venue du championnat.

Météo France annonce une semaine ensoleillée sur Le Mans, avec des températures en hausse au fil des jours, avoisinant les 8 à 11°C en matinée, puis atteignant les 24-25°C au plus fort de l’après-midi. Un vent faible à modéré, venu du Nord et de l’Est, tendra toutefois à donner une forte impression de fraicheur matinale. Le ciel aura tendance à se voiler à l’approche des jours de Qualifications et de courses, mais les nuages ne devraient pas être porteurs d’averses.

Pour autant, rafraichis par de nombreuses déconvenues, pilotes et techniciens continuent d’observer le ciel avec quelques craintes. Le Grand Prix de France n’a pas été disputé si tard depuis 2003, année où l’épreuve s’était étalée entre le 23 et le 25 Mai. A l’époque, le thermomètre avait atteint quelques 23°C rassurants durant la première journée, mais la pluie n’avait pas manqué de faire son apparition le samedi, puis d’interrompre la course MotoGP au bout de 15 tours. Le changement de moto n’étant pas consenti à l’époque, les concurrents avaient observé une pause de plus de 20 minutes avant de prendre un second départ.