Tout a plu à Rossi

Valentino Rossi, en tête vendredi de la première séance d'essais libres, s'est montré satisfait de sa performance mais aussi de pouvoir enfin profiter du soleil au Mans.



"Valentino Rossi : remier de la première séance d'essais libres après vos déboires de l'an dernier, les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour vous !
Il faisait 26 degrés aujourd'hui alors que les courses sont régulièrement perturbées par la pluie. Cela change tout. C'est le plus beau Le Mans que j'aie jamais vu et cela me plait énormément. Dans ces conditions ce circuit est vraiment amusant. Avec ce soleil tout change. Notamment par rapport à l'an passé mais aussi lors de toutes ces dernières saisons où nous avons connu le froid ou la pluie. En outre j'ai remarqué que j'avais de nombreux supporters autour de la piste et je veux les remercier de leur présence.

Comment s'est déroulée cette première séance d'essais ?
C'est une très bonne session. Etre en tête est toujours un plaisir surtout quand le meilleur tour se produit dans la dernière boucle. Nous sommes satisfaits et continuons de poursuivre nos essais entamés à Jerez au lendemain du Grand Prix d'Espagne qui nous ont permis d'accroître l'adhérence de la roue arrière. La moto est bonne et il est important que nous soyons compétitifs dès le début du week-end.

Sur quoi avez-vous travaillé principalement ?
Nous avons modifié les réglages de suspensions arrières pour obtenir plus de raideur et de stabilité. La moto est rapide. Nous suivons les Honda dans les lignes droites sur ce circuit.

"Je pensais être à 100 % de mes moyens ici mais ce n'est toujours pas le cas."

Vous n'avez plus de séquelles depuis votre chute en motocross ?
Hélas si. Je pensais être à 100 % de mes moyens ici mais ce n'est toujours pas le cas. Dans deux ou trois freinages dans la descente j'ai très mal à l'épaule. Je n'ai pas de force pour pousser sur le guidon. A Jerez les choses s'étaient améliorées au fil des jours. L'adrénaline ou l'entraînement devraient me permettre d'être mieux dimanche. Je vais devoir souffrir un peu ce week-end.

Ben Spies, champion du monde de Superbike, n'a réussi que le 8e temps sur une moto sensiblement comparable à la vôtre. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que c'est une année difficile pour Ben car il doit apprendre à piloter une MotoGP, à connaître les Bridgestone mais surtout à mémoriser tous ces nouveaux circuits sur lesquels il n'avait jamais couru. C'est toujours le même problème pour ces pilotes issus du Superbike. Certains sont rapides sur les circuits qu'ils connaissent mais c'est un peu un désastre sur les autres. Pour Ben, faire un huitième temps en découvrant, c'est déjà très fort."