Passation de pouvoir ?

En tête du classement pilotes après ses victoires dans les deux derniers grands prix, Jorge Lorenzo a l’occasion de frapper un grand coup sur les terres de Valentino Rossi. A moins que le Docteur ne profite de ce retour au pays pour remettre les pendules à l’heure.

Les enjeux :

Jusqu’à quand l’impétueux Jorge Lorenzo marchera-t-il sur les plates-bandes son coéquipier Valentino Rossi ? Alors qu’avec 70 points en trois courses (contre 61 pour Rossi), il réalise le meilleur début de saison d’un pilote Moto GP depuis celui de son glorieux aîné en 2005. Alors qu’il a célébré ses victoires dans les deux derniers grands prix (Espagne et France) en réalisant un véritable show jusque-là réservé au septuple champion du monde, l’Espagnol poussera-t-il la provocation jusqu’à s’imposer au Mugello, sur les terres de l’Italien ? Car même s’il avait dû se contenter d’une troisième place l’an dernier, Rossi, chez lui, c’est sept victoires lors des huit dernières années ! "Le Mugello est un endroit incroyable pour piloter une moto. Il n'y a aucun endroit comme celui-ci dans le reste du monde, avec tous les spectateurs sur les collines et le bruit incroyable du premier tour. Je suis toujours impatient de courir ici et j'espère que nous serons en grande forme ce week-end", a d’ailleurs prévenu "Il Dottore", qui espère aussi que son épaule endolorie par une chute au Qatar sera totalement remise pour l’occasion.

Même si le duel 100% Yamaha concentrera toutes les attentions, les pilotes Honda Andrea Dovizioso et Dani Pedrosa, qui ne sont séparés que par deux petits points au championnat du monde (42 contre 40), pourraient eux aussi avoir leur mot à dire, tout comme les Ducati de Hayden et Stoner, qui ne peuvent pas se permettre de faire de la figuration à domicile. "Le Mugello n’arrive évidemment pas au bon moment étant donnée notre situation (ndlr, Stoner est 13e du classement pilotes). Nous devons continuer à essayer, avancer course par course et ne pas trop nous inquiéter pour le Championnat. Pour l’instant ma principale préoccupation est de résoudre le problème que nous avons avec le train avant. Globalement, la moto fonctionne bien et nous avons le rythme pour nous battre avec les leaders», reconnaît toutefois l’Australien, victime de deux chutes en trois courses cette saison, et qui aura assurément bien du mal à réitérer son succès de l’an dernier. Enfin, côté français, Randy De Puniet, 8e l’an dernier, tentera de rester le premier pilote privé au classement (6e).

Le programme :

Vendredi

13h55 -14h55 : Essais libres 1

Samedi

09h55 - 10h55 : Essais libres 2

13h55 - 14h55 : Qualifications

Dimanche

09h40 - 10h00 : Warm-up

14h00 : Grand Prix

Le circuit :

Avec ses 5,245 km, le Mugello est un des plus longs circuits du calendrier MotoGP. Très technique avec ses courbes rapides, sa longue ligne droite, mais aussi certains virages très lents (le virage 1 nécessite par exemple de passer d’environ 330km/h à 85km/h), il demande un bon compromis dans les réglages de la machine.

La météo du week-end :

Si la pluie a accompagné les premières arrivées des pensionnaires du circuit Moto GP en milieu de semaine, le temps devrait progressivement s’améliorer à l’approche du Grand Prix. Un léger risque d’averses perdure toutefois pour vendredi à la mi-journée. Ensuite, c’est le soleil qui devrait prendre le relais avec des températures qui pourraient grimper jusqu’à 26°C samedi et dimanche.

Le Grand Prix d’Italie :

Longueur : 5,245 km

Tours : 23

Total : 120,635 km

Palmarès :

2009 : Casey Stoner

2008 : Valentino Rossi

2007 : Valentino Rossi

2006 : Valentino Rossi

2005 : Valentino Rossi