Nord-Isère: Trois nouveaux radars sur les routes

L’un des nouveaux radars fixes est déjà prêt: il est implanté sur la route départementale 313 entre Villefontaine et Saint-Quentin-Fallavier.



Après une pause d’un an, le dispositif de radars automatiques en Nord-Isère va se densifier. D’ici la fin d’année, trois nouveaux radars vont fleurir sur les routes nord-iséroises, dont deux pour sanctionner des excès de vitesses. L’objectif est toujours le même: faire baisser le nombre de morts et de blessés sur les routes.

Le premier est d’ores et déjà installé à La Verpillière, sur la RD 313 reliant Villefontaine à Saint-Quentin-Fallavier. Le second verra le jour sur le CD 55 à Anthon, cet axe reliant l’Isère au Rhône, qui, ces dernières années, a été le théâtre de plusieurs graves accidents, dont certains mortels. Quant au troisième, il s’agira d’un radar contrôlant le franchissement au feu rouge. Il sera installé à Vienne.

Répression et prévention

"Ce phénomène de sanction automatique par des appareils fait ses preuves, les chiffres sont là pour le prouver. Cependant, il ne peut être dissocié du diptyque prévention/répression effectué au quotidien par l’ensemble des unités maillant le territoire", commente le capitaine Vialat, commandant de l’EDSR (escadron départemental de sécurité routière) de l’Isère. "Notre activité répressive ne sera pas accrue, excepté pour les infractions où la lutte va s’intensifier: l’alcool et les stupéfiants au volant. L’alcool reste la première cause des accidents mortels. Il s’agit d’infractions impardonnables !», analyse l’officier. Quant à la prévention, elle est plus que jamais présente auprès des deux roues motorisés et des jeunes qui « sont de plus en plus tués". Ainsi, les pilotes de deux roues représentent 10 % des personnes impliquées dans un accident mais 18 % des tués. Quant aux jeunes (15 à 24 ans), ils représentent 23 % des personnes impliquées dans un accident et 19 % des tués. «La vulnérabilité des motocyclistes est un fait. Les motos ne seront jamais carrossées, les chocs sont par nature plus graves. En ce qui concerne les jeunes, c’est une population festive, qui bouge beaucoup la nuit, et circule donc dans des conditions plus difficiles. Il ne s’agit pas de stigmatiser les jeunes pour leur mode de vie. Ils sont par ailleurs plus réceptifs que les quadragénaires. La prévention fait partie de leur culture. Les opérations “capitaine de soirée” dans les discothèques fonctionnent particulièrement bien". Enfin, dernier levier pour abaisser le nombre de tués: les efforts en matière de sécurité passive. "La sécurité routière, c’est un triptyque conducteur/voiture/infrastructure. Si le nombre de voiture et donc de trajet augmente sans cesse, les véhicules sont dotés de tout un arsenal de sécurité passive: airbags, ABS, ESP… Parallèlement, le réseau routier, les revêtements, les aménagements, participent également à cette priorité nationale".

Source: Le Dauphiné Libéré