LE PERMIS DE MOTO
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LE PERMIS DE MOTO
l'épreuve
L'envie est trop forte, vous vous apprêtez à succomber... Mais avant d'enfourcher la sublimissime Sukayada GXW-1000 RR² Ultraboost Executor Overloaded, il faut le petit papier magique. Heureusement, certaines personnes dont la sagesse et l'expérience les apparentes aux chevaliers Jedï sont là, sur notre planète, pour aider les jeunes scarabées dans leur quête.
Disponibles, dévoués, compétents, ces hommes se cachent pour méditer dans des endroits secrets baptisés "Moto école" - Sur Terre, ils sont appelés Moniteur, mais ne vous y trompez pas ; ils sont beaucoup plus. C'est souvent ici qu'à lieu le premier contact avec le Maître. Rapidement, l'on découvre un individu empreint de noblesse et qui saura vous faire partager sa science. Il vous apprendra non seulement à apprendre à conduire une meule mais il saura aussi vous conseiller, vous apprendre à déjouer les pièges, les secrets de l'immortalité (un bon motard est un motard vivant), les bons plans du quartier et les n° de phone des jeunes filles qui passent le permis ;-)
L'envie est trop forte, vous vous apprêtez à succomber... Mais avant d'enfourcher la sublimissime Sukayada GXW-1000 RR² Ultraboost Executor Overloaded, il faut le petit papier magique. Heureusement, certaines personnes dont la sagesse et l'expérience les apparentes aux chevaliers Jedï sont là, sur notre planète, pour aider les jeunes scarabées dans leur quête.
Disponibles, dévoués, compétents, ces hommes se cachent pour méditer dans des endroits secrets baptisés "Moto école" - Sur Terre, ils sont appelés Moniteur, mais ne vous y trompez pas ; ils sont beaucoup plus. C'est souvent ici qu'à lieu le premier contact avec le Maître. Rapidement, l'on découvre un individu empreint de noblesse et qui saura vous faire partager sa science. Il vous apprendra non seulement à apprendre à conduire une meule mais il saura aussi vous conseiller, vous apprendre à déjouer les pièges, les secrets de l'immortalité (un bon motard est un motard vivant), les bons plans du quartier et les n° de phone des jeunes filles qui passent le permis ;-)
Re: LE PERMIS DE MOTO
LE CODE
Depuis tout petit, en roulant dans la voiture avec Papa ou Maman, vous avez aperçu des signes étranges sur le bord des routes, des symboles, des chiffres, un langage inconnu et difficilement compréhensible. Cela s'appelle le code de la route. En théorie, il permet aux véhicules de rouler avec une relative sécurité en donnant des instructions au conducteur. Il s'agit en fait de "patchs correctifs" destinés à éliminer les "bugs" du gars derrière le volant ; vitesse trop élevée, virage qui tourne, traversée de mammouths, piste d'atterrissage pour TGV, etc...
Pour comprendre le langage magique, on se rend dans une salle obscure où le tenancier vous passe pendant des heures et des jours des diapos pourris représentant des situations invraisemblables - sont proposés pleins de réponses et il faut trouver la ou les bonnes.
Style : une vache traverse la route large de 2 m (la route, et la vache), j'arrive comme un brané... Que fais-je ?
Réponse A : j'accélère
Réponse B : j'engueule la vache
Réponse C : j'engueule la route
Réponse D : j'arrète le LSD
Histoire de bien s'amuser, la série comporte 40 questions, parfois avec des pièges, et tu n'as droit qu'à 5 erreurs. T'inquiète, il existe des supers bouquins bien prises de tête à potasser.
'Tention, il existe un super bonus : si tu as passé le permis (un autre) depuis moins de 5 ans, tu t'affranchis de cet examen fastidieux - génial, non ?
Depuis tout petit, en roulant dans la voiture avec Papa ou Maman, vous avez aperçu des signes étranges sur le bord des routes, des symboles, des chiffres, un langage inconnu et difficilement compréhensible. Cela s'appelle le code de la route. En théorie, il permet aux véhicules de rouler avec une relative sécurité en donnant des instructions au conducteur. Il s'agit en fait de "patchs correctifs" destinés à éliminer les "bugs" du gars derrière le volant ; vitesse trop élevée, virage qui tourne, traversée de mammouths, piste d'atterrissage pour TGV, etc...
Pour comprendre le langage magique, on se rend dans une salle obscure où le tenancier vous passe pendant des heures et des jours des diapos pourris représentant des situations invraisemblables - sont proposés pleins de réponses et il faut trouver la ou les bonnes.
Style : une vache traverse la route large de 2 m (la route, et la vache), j'arrive comme un brané... Que fais-je ?
Réponse A : j'accélère
Réponse B : j'engueule la vache
Réponse C : j'engueule la route
Réponse D : j'arrète le LSD
Histoire de bien s'amuser, la série comporte 40 questions, parfois avec des pièges, et tu n'as droit qu'à 5 erreurs. T'inquiète, il existe des supers bouquins bien prises de tête à potasser.
'Tention, il existe un super bonus : si tu as passé le permis (un autre) depuis moins de 5 ans, tu t'affranchis de cet examen fastidieux - génial, non ?
Re: LE PERMIS DE MOTO
LE PLATEAU
Vient un moment d'une émotion intense. La découverte de la moto en elle-même ; belle, majestueuse, imposante, le Maître Jedï, pardon, le moniteur va vous initie à sa maitrise. C'est au "plateau" que vous allez passé du statut de "2 mains gauches" à "virtuose du guidon". Au "plateau", on travaille divers exercices sur différents parcours, avec ou sans l'aide du moteur et à des vitesses différentes elles aussi. Lors de l'examen, chaque exercice est noté suivant un barêmetrès simple : A - parfait ; B - une erreur ; C - plus de 2 et là t'es mal ! Il faut au moins un A et 3 B pour réussir l'examen. Tu peux avoir 2 A et 2 B ou 3 A mais il faut au moins un A. Et surtout pas de C ! Il en suffit d'un pour tout recommencer... la fois suivante.
Vient un moment d'une émotion intense. La découverte de la moto en elle-même ; belle, majestueuse, imposante, le Maître Jedï, pardon, le moniteur va vous initie à sa maitrise. C'est au "plateau" que vous allez passé du statut de "2 mains gauches" à "virtuose du guidon". Au "plateau", on travaille divers exercices sur différents parcours, avec ou sans l'aide du moteur et à des vitesses différentes elles aussi. Lors de l'examen, chaque exercice est noté suivant un barêmetrès simple : A - parfait ; B - une erreur ; C - plus de 2 et là t'es mal ! Il faut au moins un A et 3 B pour réussir l'examen. Tu peux avoir 2 A et 2 B ou 3 A mais il faut au moins un A. Et surtout pas de C ! Il en suffit d'un pour tout recommencer... la fois suivante.
Re: LE PERMIS DE MOTO
le parcours à pattes
Une moto, c'est lourd ; et il faut parfois la manoeuvrer sans l'aide du moulin. La première épreuve consister à effectuer un petit parcours en poussant le veau. C'est pas super dur et c'est pas chronométré. S'y ajoute une série de contrôles à effectuer - il y en a 3 possibles - Il suffit de les apprendre par coeur (pas dur non plus) et de les réciter. Bon, c'est clair, le A, il est presque cadeau - soyez juste concentré 2 minutes...
Et comme je suis super sympa, je vous ai inclus ces 3 séries de 6 points de contrôle que vous devez et j'insiste APPRENDRE PAR COEUR !
Une moto, c'est lourd ; et il faut parfois la manoeuvrer sans l'aide du moulin. La première épreuve consister à effectuer un petit parcours en poussant le veau. C'est pas super dur et c'est pas chronométré. S'y ajoute une série de contrôles à effectuer - il y en a 3 possibles - Il suffit de les apprendre par coeur (pas dur non plus) et de les réciter. Bon, c'est clair, le A, il est presque cadeau - soyez juste concentré 2 minutes...
Et comme je suis super sympa, je vous ai inclus ces 3 séries de 6 points de contrôle que vous devez et j'insiste APPRENDRE PAR COEUR !
Re: LE PERMIS DE MOTO
l'exercice n°1
Soyez heureux ! Pas trop de souci dans cette épreuve. Le circuit n'est pas limité en largeur. N'hésitez donc pas à contourner très largement les cônes avant de les attaquer, plutot que de viser trop tôt le point de corde... surtout pour le demi-tour !
l'exercice n°2
l'exercice n°3
Soyez heureux ! Pas trop de souci dans cette épreuve. Le circuit n'est pas limité en largeur. N'hésitez donc pas à contourner très largement les cônes avant de les attaquer, plutot que de viser trop tôt le point de corde... surtout pour le demi-tour !
l'exercice n°2
l'exercice n°3
Re: LE PERMIS DE MOTO
LA LENTE
Ces "parcours à allure lente" s'effectue à allure................ ? Lente - Bien, tu as gagné un porte-clés en matière plastique. Sur le régime du ralenti, le jeu consiste à slalomer entre les cones et les portes (un peu comme celles du ski mais en ferraille). Calme et concentration sont impératifs.
Une partie du parcours s'effectue avec un passager ; Pas la plus dur donc pas de panique.
voici les 4 parcours lents du pur bonheur comme la derniére fois ou tu t'es coincé la main dans la porte
Ces "parcours à allure lente" s'effectue à allure................ ? Lente - Bien, tu as gagné un porte-clés en matière plastique. Sur le régime du ralenti, le jeu consiste à slalomer entre les cones et les portes (un peu comme celles du ski mais en ferraille). Calme et concentration sont impératifs.
Une partie du parcours s'effectue avec un passager ; Pas la plus dur donc pas de panique.
voici les 4 parcours lents du pur bonheur comme la derniére fois ou tu t'es coincé la main dans la porte
Re: LE PERMIS DE MOTO
LE RAPIDE
Le jeu continue. Les "parcours à allure normale" s'effectuent à allure.........? Fais pas cette tronche de désespéré ! Normale ; bravo les gars. Surnommé affectueusement le rapide car un nouveau joueur entre en piste : le chrono. Il faut effectuer un parcours avec slalom entre les cones en un temps limité. Aller en slalom, demi-tour à la Superman puis retour en slalom avec une dificulté particulière (freinage d'urgence ou évitement,... encore un truc à la ---).
4 parcours
Le jeu continue. Les "parcours à allure normale" s'effectuent à allure.........? Fais pas cette tronche de désespéré ! Normale ; bravo les gars. Surnommé affectueusement le rapide car un nouveau joueur entre en piste : le chrono. Il faut effectuer un parcours avec slalom entre les cones en un temps limité. Aller en slalom, demi-tour à la Superman puis retour en slalom avec une dificulté particulière (freinage d'urgence ou évitement,... encore un truc à la ---).
4 parcours
Re: LE PERMIS DE MOTO
l'interro?
Pour la fin, on pose la moto, on respire un grand coup, et on va discuter avec le gentil inspecteur. Interrogation orale sur l'une des 20 fiches que vous connaissez évidement sur le bout des doigts. Chaque fiche correspond à un sujet "typiquement" motard (brouillard, neige, accident, voyage, vitesse...).
Prêt au pétage de cable ?
Pour la fin, on pose la moto, on respire un grand coup, et on va discuter avec le gentil inspecteur. Interrogation orale sur l'une des 20 fiches que vous connaissez évidement sur le bout des doigts. Chaque fiche correspond à un sujet "typiquement" motard (brouillard, neige, accident, voyage, vitesse...).
Prêt au pétage de cable ?
Re: LE PERMIS DE MOTO
Apprentissage de la conduite
Plusieurs façons d'apprendre
Pour apprendre à conduire une moto, il existe diverses moyens :
- En solitaire ou conseillé par d'autres motards
- En étant formé par un professionnel : un moniteur de moto-école
Se débrouiller tout seul pour apprendre à conduire apporte quelques avantages, tel un coût réduit, une vaste modularité sur le plan horaire et de faibles contraintes.
Par contre, cette formation expose à beaucoup d'inconvénients : formation incomplète, peu de conseils, on prend de mauvaises habitudes, personne pour corriger les défauts, on risque souvent de chuter.
But de la formation
-Maîtriser la moto, avec un risque minimum
- Eviter les effets de surprise et la gêne pour les autres
- Savoir les risques afin de les éviter
Rôle du moniteur
Le moniteur n'est pas là que pour vous engueuler. Il vous observe et adapte son enseignement à votre progression. Il vous conseille, vous encourage, vous enseigne progressivement différents exercices puis vous corrige. C'est ainsi que vous franchirez au fur et à mesure les étapes de votre formation..
Difficultés pendant l'apprentissage
Apprendre n'est pas toujours facile. Il faut être attentif et discipliné, se plier aux contraintes météos et autres déconvenues, et acquérir des notions techniques ainsi que des théories nouvelles. Sans compter qu'il arrive que l'on soit découragé.
Les étapes de la formation
Le livret d'apprentissage
Il vous permet de suivre le programme et les objectifs de la formation. Vous pouvez surveiller vos progrès et déterminer vos axes de travail.
Maîtrise de la moto et circulation
Pour connaître la moto, vous conduirez d'abord hors circulation en effectuant plusieurs exercices. Certains à allure lente, d'autres à vitesse normale. Il faut vous habituer à prévoir les dangers et les affronte.
Situations d'urgence
Il faut savoir réagir vite et efficacement à une situation dangereuse et imprévue, telle une portière qui s'ouvre ou un enfant qui traverse. Vous apprendrez les techniques d'évitement et de freinage d'urgence.
Les différentes étapes de la formation
Plusieurs étapes doivent être maîtriser :
1/ Maîtriser la moto à allure lente hors circulation
2/ Maîtriser la moto à allure normale hors circulation
3/ Choisir la position sur la chaussée et franchir une intersection
4/ Circuler dans des conditions normales
5/ Connaître les situations dangereuses
L'importance de chaque étape
Il ne faut faire l'impasse sur aucune. Chacune des étapes contient des éléments indispensables nécessaires dans les autres. Franchir les étapes trop vite en les négligeant vous ralentirait dans votre progression car vous ne maîtriserez pas chacun des aspects de la formation
Plusieurs façons d'apprendre
Pour apprendre à conduire une moto, il existe diverses moyens :
- En solitaire ou conseillé par d'autres motards
- En étant formé par un professionnel : un moniteur de moto-école
Se débrouiller tout seul pour apprendre à conduire apporte quelques avantages, tel un coût réduit, une vaste modularité sur le plan horaire et de faibles contraintes.
Par contre, cette formation expose à beaucoup d'inconvénients : formation incomplète, peu de conseils, on prend de mauvaises habitudes, personne pour corriger les défauts, on risque souvent de chuter.
But de la formation
-Maîtriser la moto, avec un risque minimum
- Eviter les effets de surprise et la gêne pour les autres
- Savoir les risques afin de les éviter
Rôle du moniteur
Le moniteur n'est pas là que pour vous engueuler. Il vous observe et adapte son enseignement à votre progression. Il vous conseille, vous encourage, vous enseigne progressivement différents exercices puis vous corrige. C'est ainsi que vous franchirez au fur et à mesure les étapes de votre formation..
Difficultés pendant l'apprentissage
Apprendre n'est pas toujours facile. Il faut être attentif et discipliné, se plier aux contraintes météos et autres déconvenues, et acquérir des notions techniques ainsi que des théories nouvelles. Sans compter qu'il arrive que l'on soit découragé.
Les étapes de la formation
Le livret d'apprentissage
Il vous permet de suivre le programme et les objectifs de la formation. Vous pouvez surveiller vos progrès et déterminer vos axes de travail.
Maîtrise de la moto et circulation
Pour connaître la moto, vous conduirez d'abord hors circulation en effectuant plusieurs exercices. Certains à allure lente, d'autres à vitesse normale. Il faut vous habituer à prévoir les dangers et les affronte.
Situations d'urgence
Il faut savoir réagir vite et efficacement à une situation dangereuse et imprévue, telle une portière qui s'ouvre ou un enfant qui traverse. Vous apprendrez les techniques d'évitement et de freinage d'urgence.
Les différentes étapes de la formation
Plusieurs étapes doivent être maîtriser :
1/ Maîtriser la moto à allure lente hors circulation
2/ Maîtriser la moto à allure normale hors circulation
3/ Choisir la position sur la chaussée et franchir une intersection
4/ Circuler dans des conditions normales
5/ Connaître les situations dangereuses
L'importance de chaque étape
Il ne faut faire l'impasse sur aucune. Chacune des étapes contient des éléments indispensables nécessaires dans les autres. Franchir les étapes trop vite en les négligeant vous ralentirait dans votre progression car vous ne maîtriserez pas chacun des aspects de la formation
Re: LE PERMIS DE MOTO
Après le Permis
S'adapter progressivement à la conduite d'une moto
Avoir le permis, c'est déjà l'assurance d'une certaine maîtrise de la conduite moto, mais qui reste limitée à la conduite d'une seule moto, pendant seulement quelques dizaines d'heures, et dans des circonstances peu variées.
Pour développer sa conduite et son expérience au guidon, le seul moyen est de rouler, de faire beaucoup de kilomètres et d'affronter des difficultés diverses et nouvelles.
Petit à petit, un nouveau motard se familiarise avec les conditions climatiques difficiles, la conduite nocturne, en groupe, en montagne, les grands trajets, à la conduite en ville et aux situations d'urgence.
Pour une progression avec peu de risque, il est préférable de se former avec une moto de cylindrée intermédiaire. Elle sera plus facile à conduire, moins lourde et moins puissante. Il est important de rouler régulièrement et de façon continue pour accumuler expérience et comportement adéquat. Cela diminue aussi les risques d'accident.
Risques des débutants
Les débutants sont plus exposés aux risques, du fait de leur expérience réduite et du manque d'automatisme. Ils se fatiguent plus vite, particulièrement dans les conditions de roulage difficiles. Environ 1/5ème des blessés et tués sont des débutants.
Leur première moto étant souvent différente de celle de la moto-école, il faut du temps pour s'y adapter.
La confiance en soi
Une fois habitué à une moto, la conduite semble plus facile, ce qui entraîne souvent un excès de confiance.
Si il est préférable d'avoir une très bonne maîtrise de sa machine, il ne faut pas oublier de garder des marges de sécurité. Avoir conscience du danger et de ses propres limites s'apprend avec le temps et patience.
Première moto ou celle dont on n'a pas l'habitude
Parce qu'elle est neuve, d'occasion ou prêtée, Chaque moto est unique, différente et a ses propres réactions. Il faut donc s'y habituer doucement et avec précaution.
Echanger ses expériences
Il est toujours utile de connaître le point de vue et les expériences d'autres motards. Cela permet d'avoir des informations sur la façon de conduire, les pièges à éviter, et l'avis d'anciens propriétaires sur la moto que l'on désire acquérir.
S'adapter progressivement à la conduite d'une moto
Avoir le permis, c'est déjà l'assurance d'une certaine maîtrise de la conduite moto, mais qui reste limitée à la conduite d'une seule moto, pendant seulement quelques dizaines d'heures, et dans des circonstances peu variées.
Pour développer sa conduite et son expérience au guidon, le seul moyen est de rouler, de faire beaucoup de kilomètres et d'affronter des difficultés diverses et nouvelles.
Petit à petit, un nouveau motard se familiarise avec les conditions climatiques difficiles, la conduite nocturne, en groupe, en montagne, les grands trajets, à la conduite en ville et aux situations d'urgence.
Pour une progression avec peu de risque, il est préférable de se former avec une moto de cylindrée intermédiaire. Elle sera plus facile à conduire, moins lourde et moins puissante. Il est important de rouler régulièrement et de façon continue pour accumuler expérience et comportement adéquat. Cela diminue aussi les risques d'accident.
Risques des débutants
Les débutants sont plus exposés aux risques, du fait de leur expérience réduite et du manque d'automatisme. Ils se fatiguent plus vite, particulièrement dans les conditions de roulage difficiles. Environ 1/5ème des blessés et tués sont des débutants.
Leur première moto étant souvent différente de celle de la moto-école, il faut du temps pour s'y adapter.
La confiance en soi
Une fois habitué à une moto, la conduite semble plus facile, ce qui entraîne souvent un excès de confiance.
Si il est préférable d'avoir une très bonne maîtrise de sa machine, il ne faut pas oublier de garder des marges de sécurité. Avoir conscience du danger et de ses propres limites s'apprend avec le temps et patience.
Première moto ou celle dont on n'a pas l'habitude
Parce qu'elle est neuve, d'occasion ou prêtée, Chaque moto est unique, différente et a ses propres réactions. Il faut donc s'y habituer doucement et avec précaution.
Echanger ses expériences
Il est toujours utile de connaître le point de vue et les expériences d'autres motards. Cela permet d'avoir des informations sur la façon de conduire, les pièges à éviter, et l'avis d'anciens propriétaires sur la moto que l'on désire acquérir.
Re: LE PERMIS DE MOTO
Forme physique du Motard et conduite
Forme et efficacité
Il est important d'être en bonne forme physique quand on conduit. Cela permet d'avoir une bonne vigilance, un meilleur temps de réaction, plus de précision et de mieux apprécier la route et ses éventuels surprises.
Pour être en forme, il faut être reposé, éviter au maximum les causes de fatigue et surtout ne pas absorber d'alcool, de médicaments actifs ou diverses drogues. Pensez aussi à surveiller régulièrement votre vision et protéger vos yeux.
La fatigue
Elle peut être provoqué par de multiples causes personnelles - peu de sommeil, santé faible, alimentation, équipement non adapté, excès de stress - et également dues à l'environnement extérieur : mauvaise météo, circulation, trajet monotone, position sur la moto, vibrations...
Signes propres à la fatigue :
- La tête devient lourde, le cou et les épaules douloureux
- On bâille, on cligne des yeux
- Des crampes s'installent
- On bouge sur la moto, on essaye de trouver une position plus confortable.
Les effets
Il est essentiel de se rendre compte de son état de fatigue avant d'en subir les désagréments. Somnolence au guidon, prise de risque pour réduire le temps de parcours, perception diminuée, temps de réaction augmenté, nervosité ; autant de facteurs qui contribue à faire de la fatigue une cause de 20% des accidents motos.
Comment éviter la fatigue
Avant de prendre le guidon, veiller à être frais et dispo. Prévoir son trajet, une heure de départ, les difficultés routières et/ou climatiques, bien s'équiper, ne pas consommer d'alcool mais des aliments énergétiques diminue fortement les risques de fatigue.
Pendant la conduite, privilégiez une bonne position de conduite (dos droits et jambes serrées), roulez sans exagérer votre vitesse, et arrêtez vous toutes les 2 heures pour faire une pause. Profitez en pour boire (de l'eau), marcher un peu, vous détendre quelques instants.
Pour éliminer la fatigue, une seule solution : repos et sommeil..
L'alcool
La consommation d'alcool entraîne un quart des accidents graves. Dès 0,3 gr d'alcool par litre de sang apparaissent des risques. L'alcool est très rapidement actif sur le cerveau et le système nerveux. Cela est même beaucoup plus dangereux lorsque l'alcool est associé à d'autres facteurs comme la fatigue ou les médicaments.
La présence d'alcool dans le sang s'appelle L'alcoolémie
A partir de 0,5 gr/l de sang (0,25 mg/l d'air expiré), il s'agit d'une contravention, punie par une amende de 4eme classe + un retrait de 6 points sur le permis.
A partir de 0,8 gr/l de sang (0,40 mg/l d'air expiré), c'est un délit, puni bien plus sévèrement : amende + prison + retrait de permis + perte de points
Les effets
La consommation d'alcool entraîne de nombreuses conséquences, affectant les capacités mentales et physiques. La vision, la résistance à l'éblouissement et le sens de l'équilibre sont réduits. On met plus de temps pour réagir, chose d'autant plus dangereuse que les gestes sont plus lents, moins précis et que l'estimation de la vitesse et des distantes ne correspond plus à la réalité.
On note aussi une modification du comportement. L'excès de confiance en soi entraîne une prise de risques accrue. On est euphorique et parfois agressif.
L'alcool ne s'élimine pas facilement. Il faut en moyenne 1 heure pour évacuer 0,15 gramme.
Forme et efficacité
Il est important d'être en bonne forme physique quand on conduit. Cela permet d'avoir une bonne vigilance, un meilleur temps de réaction, plus de précision et de mieux apprécier la route et ses éventuels surprises.
Pour être en forme, il faut être reposé, éviter au maximum les causes de fatigue et surtout ne pas absorber d'alcool, de médicaments actifs ou diverses drogues. Pensez aussi à surveiller régulièrement votre vision et protéger vos yeux.
La fatigue
Elle peut être provoqué par de multiples causes personnelles - peu de sommeil, santé faible, alimentation, équipement non adapté, excès de stress - et également dues à l'environnement extérieur : mauvaise météo, circulation, trajet monotone, position sur la moto, vibrations...
Signes propres à la fatigue :
- La tête devient lourde, le cou et les épaules douloureux
- On bâille, on cligne des yeux
- Des crampes s'installent
- On bouge sur la moto, on essaye de trouver une position plus confortable.
Les effets
Il est essentiel de se rendre compte de son état de fatigue avant d'en subir les désagréments. Somnolence au guidon, prise de risque pour réduire le temps de parcours, perception diminuée, temps de réaction augmenté, nervosité ; autant de facteurs qui contribue à faire de la fatigue une cause de 20% des accidents motos.
Comment éviter la fatigue
Avant de prendre le guidon, veiller à être frais et dispo. Prévoir son trajet, une heure de départ, les difficultés routières et/ou climatiques, bien s'équiper, ne pas consommer d'alcool mais des aliments énergétiques diminue fortement les risques de fatigue.
Pendant la conduite, privilégiez une bonne position de conduite (dos droits et jambes serrées), roulez sans exagérer votre vitesse, et arrêtez vous toutes les 2 heures pour faire une pause. Profitez en pour boire (de l'eau), marcher un peu, vous détendre quelques instants.
Pour éliminer la fatigue, une seule solution : repos et sommeil..
L'alcool
La consommation d'alcool entraîne un quart des accidents graves. Dès 0,3 gr d'alcool par litre de sang apparaissent des risques. L'alcool est très rapidement actif sur le cerveau et le système nerveux. Cela est même beaucoup plus dangereux lorsque l'alcool est associé à d'autres facteurs comme la fatigue ou les médicaments.
La présence d'alcool dans le sang s'appelle L'alcoolémie
A partir de 0,5 gr/l de sang (0,25 mg/l d'air expiré), il s'agit d'une contravention, punie par une amende de 4eme classe + un retrait de 6 points sur le permis.
A partir de 0,8 gr/l de sang (0,40 mg/l d'air expiré), c'est un délit, puni bien plus sévèrement : amende + prison + retrait de permis + perte de points
Les effets
La consommation d'alcool entraîne de nombreuses conséquences, affectant les capacités mentales et physiques. La vision, la résistance à l'éblouissement et le sens de l'équilibre sont réduits. On met plus de temps pour réagir, chose d'autant plus dangereuse que les gestes sont plus lents, moins précis et que l'estimation de la vitesse et des distantes ne correspond plus à la réalité.
On note aussi une modification du comportement. L'excès de confiance en soi entraîne une prise de risques accrue. On est euphorique et parfois agressif.
L'alcool ne s'élimine pas facilement. Il faut en moyenne 1 heure pour évacuer 0,15 gramme.
Re: LE PERMIS DE MOTO
MOTO PRATIQUE MOTO LOISIRS
utilisations diverses
Pour pratiquer la moto, diverses utilisations et divers modèles existent pour vous satisfaire :
Motos pratiques :
Elles permettent de se déplacer facilement et rapidement en milieu urbain et d'éviter les embouteillages.
Loisirs de la moto
Ils existent sous plusieurs formes :
- La restauration de motos anciennes
- Les voyages en groupes
- Les concentrations
- La moto verte et les randonnées
- La compétition
Les avantages et Les inconvénients
Financier : une moto est moins cher à l'achat qu'une voiture. En revanche, l'entretien et l'assurance sont plus onéreux. De plus, un équipement est fortement conseillé - Seul le casque est indispensable et c'est un poste à ne pas négliger
Liberté : Il est plus facile de circuler et de se garer. Le pilote ressent plus de sensations.
Contraintes : On est beaucoup plus limité dans le transport des passagers et des bagages. Le confort est moindre, encore plus quand la météo se dégrade.
Image : Le motard et sa moto véhicule toujours une part de rêve, de liberté et de passion.
Sécurité : Le motard n'a pas de carrosserie pour se protéger. Il peut réagir plus vite grâce au faible encombrement et à l'accélération de sa machine mais les conséquences d'un accident sont souvent plus graves.
Moto et Voiture
La moto
Avantages : Plus de plaisir, circulation en ville aisée.
Inconvénients : Besoin d'un équipement, protection du pilote faible, capacité de transport très limitée, conduite plus difficile.
La voiture
Avantages : Protection contre les accidents et la météo - peut transporter plus de personnes et de bagages.
Inconvénients : Sujette aux embouteillages, plus polluante, plus encombrante.
Le sport motocycliste
On s'adonne au sport moto sur des circuits ou des routes fermées. Soit en Tout Terrain avec des sports comme le trial, le rallye, l'enduro, le cross... soit sur la piste : vitesse, endurance, etc...
utilisations diverses
Pour pratiquer la moto, diverses utilisations et divers modèles existent pour vous satisfaire :
Motos pratiques :
Elles permettent de se déplacer facilement et rapidement en milieu urbain et d'éviter les embouteillages.
Loisirs de la moto
Ils existent sous plusieurs formes :
- La restauration de motos anciennes
- Les voyages en groupes
- Les concentrations
- La moto verte et les randonnées
- La compétition
Les avantages et Les inconvénients
Financier : une moto est moins cher à l'achat qu'une voiture. En revanche, l'entretien et l'assurance sont plus onéreux. De plus, un équipement est fortement conseillé - Seul le casque est indispensable et c'est un poste à ne pas négliger
Liberté : Il est plus facile de circuler et de se garer. Le pilote ressent plus de sensations.
Contraintes : On est beaucoup plus limité dans le transport des passagers et des bagages. Le confort est moindre, encore plus quand la météo se dégrade.
Image : Le motard et sa moto véhicule toujours une part de rêve, de liberté et de passion.
Sécurité : Le motard n'a pas de carrosserie pour se protéger. Il peut réagir plus vite grâce au faible encombrement et à l'accélération de sa machine mais les conséquences d'un accident sont souvent plus graves.
Moto et Voiture
La moto
Avantages : Plus de plaisir, circulation en ville aisée.
Inconvénients : Besoin d'un équipement, protection du pilote faible, capacité de transport très limitée, conduite plus difficile.
La voiture
Avantages : Protection contre les accidents et la météo - peut transporter plus de personnes et de bagages.
Inconvénients : Sujette aux embouteillages, plus polluante, plus encombrante.
Le sport motocycliste
On s'adonne au sport moto sur des circuits ou des routes fermées. Soit en Tout Terrain avec des sports comme le trial, le rallye, l'enduro, le cross... soit sur la piste : vitesse, endurance, etc...
Re: LE PERMIS DE MOTO
Choix d'une Moto
Les catégories de motos
Les motos utilitaires : polyvalentes, "bonnes à tout faire", de petite ou moyenne cylindrée, ces machines sont peu onéreuses et mettent en avant leur fiabilité, leur robustesse et leur prédisposition pour un usage urbain régulier.
Les motos de tourismes : Elles sont conçues pour "bouffer de la route". Machines de moyenne et forte cylindrée, leur équipement assure plus de confort et une aptitude étendue au voyage. Impériale sur route et grands axes, elles exigent un budget élevé.
Les trails : de faible et moyenne cylindrée, ces motos sont faciles à conduire, apte à la conduite en ville et en chemin. Confortable sur les courts trajets, c'est moins le cas sur de grands parcours. La monte pneumatique souvent mixte (route/chemin) leur permet plus de polyvalence mais rend la conduite moins rassurante par temps pluvieux. Leur coût demeure raisonnable au même titre que les utilitaires.
Les sportives : Les motos les plus puissantes, offrant beaucoup de sensations et au budget d'entretien déraisonnable. Très proches de machines de course, elles ne sont à l'aise que sur circuit. Exigeante en pilotage, fatigante, peu confortable, quasiment nulle en transport de bagages et de passager, éprouvante en ville, la sportive est cependant l'engin rêvé pour les amateurs de course et de sensations.
Les customs : c'est la moto type pour la personnalisation. Plutôt orientée tourisme,le custom privilégie le look à l'américaine et se révèle plus à l'aise sur les parcours journaliers ou les balades dominicales.
Les motos "tout terrain" ou motos "vertes" : Ces modèles sont avant tout conçus pour les chemins, les dévers, les dunes et les cailloux. La plupart ne sont pas homologués pour la route, à l'exception de certaines machines qui s'apparentent à des trails. Elles sont de toute façon peu adaptées à la conduite sur route normale.
Les raisons d'un choix
Avec toutes les marques et les types de motos disponibles, il n'est pas facile de faire un choix. Les conseils d'autres motards sont importants mais il faut bien déterminer son achat en fonction de l'usage prévu, de son expérience personnelle et du budget que l'on octroie à son utilisation.
Dans ce budget, il faut compter l'achat de la moto, les diverses frais annexes comme les papiers administratifs, l'achat d'un antivol, etc, le coût d'utilisation (assurance, essence,...), l'entretien important (pneus, révisions fréquentes, vidanges, réparations,...), l'équipement qui est essentiel (casque, blouson, gants, combinaison,bottes,...) et la perte de valeur de la moto lors de la revente.
Les catégories de motos
Les motos utilitaires : polyvalentes, "bonnes à tout faire", de petite ou moyenne cylindrée, ces machines sont peu onéreuses et mettent en avant leur fiabilité, leur robustesse et leur prédisposition pour un usage urbain régulier.
Les motos de tourismes : Elles sont conçues pour "bouffer de la route". Machines de moyenne et forte cylindrée, leur équipement assure plus de confort et une aptitude étendue au voyage. Impériale sur route et grands axes, elles exigent un budget élevé.
Les trails : de faible et moyenne cylindrée, ces motos sont faciles à conduire, apte à la conduite en ville et en chemin. Confortable sur les courts trajets, c'est moins le cas sur de grands parcours. La monte pneumatique souvent mixte (route/chemin) leur permet plus de polyvalence mais rend la conduite moins rassurante par temps pluvieux. Leur coût demeure raisonnable au même titre que les utilitaires.
Les sportives : Les motos les plus puissantes, offrant beaucoup de sensations et au budget d'entretien déraisonnable. Très proches de machines de course, elles ne sont à l'aise que sur circuit. Exigeante en pilotage, fatigante, peu confortable, quasiment nulle en transport de bagages et de passager, éprouvante en ville, la sportive est cependant l'engin rêvé pour les amateurs de course et de sensations.
Les customs : c'est la moto type pour la personnalisation. Plutôt orientée tourisme,le custom privilégie le look à l'américaine et se révèle plus à l'aise sur les parcours journaliers ou les balades dominicales.
Les motos "tout terrain" ou motos "vertes" : Ces modèles sont avant tout conçus pour les chemins, les dévers, les dunes et les cailloux. La plupart ne sont pas homologués pour la route, à l'exception de certaines machines qui s'apparentent à des trails. Elles sont de toute façon peu adaptées à la conduite sur route normale.
Les raisons d'un choix
Avec toutes les marques et les types de motos disponibles, il n'est pas facile de faire un choix. Les conseils d'autres motards sont importants mais il faut bien déterminer son achat en fonction de l'usage prévu, de son expérience personnelle et du budget que l'on octroie à son utilisation.
Dans ce budget, il faut compter l'achat de la moto, les diverses frais annexes comme les papiers administratifs, l'achat d'un antivol, etc, le coût d'utilisation (assurance, essence,...), l'entretien important (pneus, révisions fréquentes, vidanges, réparations,...), l'équipement qui est essentiel (casque, blouson, gants, combinaison,bottes,...) et la perte de valeur de la moto lors de la revente.
Re: LE PERMIS DE MOTO
LA MOTO SES RISQUES
Comparaison des risques voiture/moto
En moto, le risque d'être accidenté corporellement est 3 fois plus important qu'en voiture. Cela du fait que la moto est plus instable, moins visible et qu'aucune carrosserie ne protège le conducteur.
1/ Instable par nature du fait de ses 2 roues placées sur le même axe, la moto est soumise à d'autres facteurs augmentant encore le risque :
- une chaussé humide, avec des taches de gazole, des nids de poule et autres trous
- le vent
- la force centrifuge qui s'exerce dans les virages
- les mouvements du passager
- une accélération mal contrôler
- un dosage du frein mal calculé pouvant entraîné un blocage de roue
- une crevaison ou des incidents techniques.
2/ Sans carrosserie, le motard est beaucoup moins protégé contre le mauvais temps (il se fatigue plus vite et ses gestes sont moins précis et efficace). Il est soumis à diverses projections comme des gravillons, des insectes, des grêlons. Surtout, en cas de choc, son corps n'est protégé que par son casque et, le cas échéant, son équipement.
3/ Comme la moto est moins encombrante, qu'elle accélère plus fortement et que son éclairage est moins efficace, elle est bien moins visible qu'une voiture.
Équilibre d'une moto
L'équilibre d'une moto est obtenu grâce à une combinaison de forces, en variation constante. La vitesse de déplacement et la géométrie de la partie-cycle entraîne une force dite gyroscopique qui provoque l'équilibre de la machine.
Certaines forces perturbent en permanence cet équilibre :
- Celles entraînées par le déplacement du véhicule, le lacet, le roulis et le tangage ;
- la force centrifuge ;
- les rafales et le vent latéral.
L'adhérence et les efforts de stabilisation du motard permettent à la moto de garder son équilibre.
A vitesse réduite, la moto est instable, le risque de chute est important si les roues se bloquent, surtout l'avant. La moto est aussi particulièrement sensible aux changements d'adhérence et aux forces latérales.
Conséquences de l'absence de carrosserie
Quand le temps se dégrade, le motard est particulièrement exposé à la pluie, au froid et à d'autres facteurs :
- faible visibilité (brouillard, visière embuée) ;
- engourdissement des doigts, des pieds ;
- augmentation de la fatigue;
- lorsqu'on s'arrete, le repos est moins efficace;
- déjà peu visible, la moto l'est encore moins ;
- il faut faire encore plus attention, être plus concentré.
.
Si le motard chute ou heurte un obstacle, il n'y a que son casque et ce qu'il porte pour le protéger.
Comparaison des risques voiture/moto
En moto, le risque d'être accidenté corporellement est 3 fois plus important qu'en voiture. Cela du fait que la moto est plus instable, moins visible et qu'aucune carrosserie ne protège le conducteur.
1/ Instable par nature du fait de ses 2 roues placées sur le même axe, la moto est soumise à d'autres facteurs augmentant encore le risque :
- une chaussé humide, avec des taches de gazole, des nids de poule et autres trous
- le vent
- la force centrifuge qui s'exerce dans les virages
- les mouvements du passager
- une accélération mal contrôler
- un dosage du frein mal calculé pouvant entraîné un blocage de roue
- une crevaison ou des incidents techniques.
2/ Sans carrosserie, le motard est beaucoup moins protégé contre le mauvais temps (il se fatigue plus vite et ses gestes sont moins précis et efficace). Il est soumis à diverses projections comme des gravillons, des insectes, des grêlons. Surtout, en cas de choc, son corps n'est protégé que par son casque et, le cas échéant, son équipement.
3/ Comme la moto est moins encombrante, qu'elle accélère plus fortement et que son éclairage est moins efficace, elle est bien moins visible qu'une voiture.
Équilibre d'une moto
L'équilibre d'une moto est obtenu grâce à une combinaison de forces, en variation constante. La vitesse de déplacement et la géométrie de la partie-cycle entraîne une force dite gyroscopique qui provoque l'équilibre de la machine.
Certaines forces perturbent en permanence cet équilibre :
- Celles entraînées par le déplacement du véhicule, le lacet, le roulis et le tangage ;
- la force centrifuge ;
- les rafales et le vent latéral.
L'adhérence et les efforts de stabilisation du motard permettent à la moto de garder son équilibre.
A vitesse réduite, la moto est instable, le risque de chute est important si les roues se bloquent, surtout l'avant. La moto est aussi particulièrement sensible aux changements d'adhérence et aux forces latérales.
Conséquences de l'absence de carrosserie
Quand le temps se dégrade, le motard est particulièrement exposé à la pluie, au froid et à d'autres facteurs :
- faible visibilité (brouillard, visière embuée) ;
- engourdissement des doigts, des pieds ;
- augmentation de la fatigue;
- lorsqu'on s'arrete, le repos est moins efficace;
- déjà peu visible, la moto l'est encore moins ;
- il faut faire encore plus attention, être plus concentré.
.
Si le motard chute ou heurte un obstacle, il n'y a que son casque et ce qu'il porte pour le protéger.
Re: LE PERMIS DE MOTO
Equipement, entretien de la Moto
Pour l'agrément
*Un carénage protège du vent, des intempéries et des projections.
*La tête de fourche (semi-carénage) moins onéreuse qu'un carénage, assure une protection correcte.
Tous ces dispositifs participent au confort et diminuent la fatigue.
*Autres équipements :
-un porte-bagages ;
-un top-case ;
-des sacoches ou valises adaptées à la machine ;
-un tablier et des mabchons (utiles contre le froid) ;
-une montre et/ou une radio offrent un "plus" au conducteur.
Pour la sécurité :
*Equipement en cas de chutes :
-des pare-cylindres et des pare-carter ;
-éventuellement des pare-jambes.
*améliorations supplémentaires :
-des feux additionels ;
-des dispositifs réfléchissants ;
-un rétroviseur placé à droite ;
-un signal de détresse.
*Tenue de route : l'amortisseur de direction est indispensable sur certaines motos sportives
pour limiter le guidonnage.
*L'antivol s'avère souvent dissuasif, surtout si c'est un système homologué.
Les modifications techniques
*Autorisation
Modifier les caractéristiques techniques d'un véhicule (carte grise ou procès-verbal du constructeur) est interdit
par le Code de la Route sauf autorisation de la DRIRE (Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche
et de l'Equipement, ex service des mines).
*pièces concernées
-le moteur (cylindrée, échappement, taux de compression,) ;
-la transmission ;*
-la géometrie du cadre ;
-le diamètre des roues.
*Adjoindre un side-car à une moto nécessite :
-une autorisation de la DRIRE ;
-une modification de la carte grise.
Vérifications, entretien de la moto et sécurité
*Avant chaque départ, contrôler :
-la propreté et l'éclairage des feux, des dispositifs réfléchissants et de la plaque ;
-le bon êtat et le fonctionnement des commandes d'accélération, freins et embrayage ;
-l'êtat et la pression des pneus ;
-les différents niveaux (huile, frein, refroidissement, carburant) ;
-l'absence de points durs dans la direction (signe du mauvais êtat des roulements) ;
-le fonctionnement des freins (les tester à allure modérée.
*Contrôles périodiques
De nombreux organes s'usent et il est nécessaire de les vérifier régulièrement, ce qui accroit la longévité
de la machine :
-l'état de la transmission (état et tension de la chaîne, usure de la couronne, fixation de l'agrafe, lubrification si nécesaire,
niveau d'huile sur un cardan) ;
-l'usure des plaquettes et des disques, des garnitures de frein, l'absence de fuite ;
-le jeu dans la direction (fourche et bras oscillant) ;
-l'état des supensions (pas de rayures sur les tubes, pas de fuite, le débattement) et leur réglage en fonction de la charge ;
-l'état, le réglage du câble d'embrayage ;
-l'électrolyse ;
-la tension des rayons de roues ;
-le réglage du projecteur ;
-pas de félures sur les bâtons de roues
Pour l'agrément
*Un carénage protège du vent, des intempéries et des projections.
*La tête de fourche (semi-carénage) moins onéreuse qu'un carénage, assure une protection correcte.
Tous ces dispositifs participent au confort et diminuent la fatigue.
*Autres équipements :
-un porte-bagages ;
-un top-case ;
-des sacoches ou valises adaptées à la machine ;
-un tablier et des mabchons (utiles contre le froid) ;
-une montre et/ou une radio offrent un "plus" au conducteur.
Pour la sécurité :
*Equipement en cas de chutes :
-des pare-cylindres et des pare-carter ;
-éventuellement des pare-jambes.
*améliorations supplémentaires :
-des feux additionels ;
-des dispositifs réfléchissants ;
-un rétroviseur placé à droite ;
-un signal de détresse.
*Tenue de route : l'amortisseur de direction est indispensable sur certaines motos sportives
pour limiter le guidonnage.
*L'antivol s'avère souvent dissuasif, surtout si c'est un système homologué.
Les modifications techniques
*Autorisation
Modifier les caractéristiques techniques d'un véhicule (carte grise ou procès-verbal du constructeur) est interdit
par le Code de la Route sauf autorisation de la DRIRE (Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche
et de l'Equipement, ex service des mines).
*pièces concernées
-le moteur (cylindrée, échappement, taux de compression,) ;
-la transmission ;*
-la géometrie du cadre ;
-le diamètre des roues.
*Adjoindre un side-car à une moto nécessite :
-une autorisation de la DRIRE ;
-une modification de la carte grise.
Vérifications, entretien de la moto et sécurité
*Avant chaque départ, contrôler :
-la propreté et l'éclairage des feux, des dispositifs réfléchissants et de la plaque ;
-le bon êtat et le fonctionnement des commandes d'accélération, freins et embrayage ;
-l'êtat et la pression des pneus ;
-les différents niveaux (huile, frein, refroidissement, carburant) ;
-l'absence de points durs dans la direction (signe du mauvais êtat des roulements) ;
-le fonctionnement des freins (les tester à allure modérée.
*Contrôles périodiques
De nombreux organes s'usent et il est nécessaire de les vérifier régulièrement, ce qui accroit la longévité
de la machine :
-l'état de la transmission (état et tension de la chaîne, usure de la couronne, fixation de l'agrafe, lubrification si nécesaire,
niveau d'huile sur un cardan) ;
-l'usure des plaquettes et des disques, des garnitures de frein, l'absence de fuite ;
-le jeu dans la direction (fourche et bras oscillant) ;
-l'état des supensions (pas de rayures sur les tubes, pas de fuite, le débattement) et leur réglage en fonction de la charge ;
-l'état, le réglage du câble d'embrayage ;
-l'électrolyse ;
-la tension des rayons de roues ;
-le réglage du projecteur ;
-pas de félures sur les bâtons de roues
Re: LE PERMIS DE MOTO
Equipement du Motard
Pourquoi un équipement
La moto ne dispose pas de carrosserie ; le motard, sans protection, est soumis :
-aux intempéries (pluie, vent, froid) ;
-aux projections (insectes, gravillons...) ;
-aux conséquences des chutes et des chocs (frottements, brûlures, blessures).
Quel équipement ?
De la tête aux pieds, voici l'équipement :
-un casque homologué avec visière ou lunettes ;
-une cagoule, un tour de cou ;
-un blouson ou une combinaison ;
-une ceinture de maintien
-des vêtements de pluie ;
-des gants et surgants ;
-des bottes et surbottes.
Le casque
*Le port du casque diminue par 2 le risque d'être tué ou blessé grièvement en agglomération.
*Réglementation : seul équipement obligatoire, tous les conducteurs et passagers de deux-roues à moteur doivent
porter un casque attaché.
*Conformité
Les casques sont soumis à des normes de conformité :
-AFNOR, dite NF (norme française), avec son étiquette verte, son numéro d'homologation et sa date de fabrication ;
-norme européenne, avec une étiquette (lettre E et numéro d'homologation).
*Constitution d'un casque
les matériaux qui composent la coque du casque sont résistants et absorbent de l'énergie. Ce sont :
-soit des plastiques injectées
-soit des fibres de verre ou kevlar
*Les casques jets
Plus légers, sans protection maxillaire, ils favorisent l'aération mais offrent moins de sécurité.
*Les casques intégraux
Entourant la tête de l'utilisateur, ils assurent une protection :
-des cotés du crâne ;
-des tempes et du front ;
-de la nuque et du menton.
Supérieurs contre les chocs et les intempéries, ils favorisent la création de buée et diminuent le champ visuel.
*Les équipements complémentaires :
-écran ou lunettes sur le jet ;
-système antibuée et visière sur l'intégral
Les lunettes doivent résister aux rayures : les remplacer dès qu'elles sont usées.
Eviter les visières ou écrans fumés en conduite de nuit.
*Choix d'un casque
Un casque est personnel, il doit :
-être adapté à la tête (efficacité) ;
-être acheté neuf (sans félure caché) ;
-ne pas trop serrer, ne pas flotter ;
-permettre de porter des lunettes.
*Entretien du casque :
-le nettoyer à l'eau et au savon uniquement avec un chiffon doux ;
-le remplacer en cas de choc important.
Pourquoi un équipement
La moto ne dispose pas de carrosserie ; le motard, sans protection, est soumis :
-aux intempéries (pluie, vent, froid) ;
-aux projections (insectes, gravillons...) ;
-aux conséquences des chutes et des chocs (frottements, brûlures, blessures).
Quel équipement ?
De la tête aux pieds, voici l'équipement :
-un casque homologué avec visière ou lunettes ;
-une cagoule, un tour de cou ;
-un blouson ou une combinaison ;
-une ceinture de maintien
-des vêtements de pluie ;
-des gants et surgants ;
-des bottes et surbottes.
Le casque
*Le port du casque diminue par 2 le risque d'être tué ou blessé grièvement en agglomération.
*Réglementation : seul équipement obligatoire, tous les conducteurs et passagers de deux-roues à moteur doivent
porter un casque attaché.
*Conformité
Les casques sont soumis à des normes de conformité :
-AFNOR, dite NF (norme française), avec son étiquette verte, son numéro d'homologation et sa date de fabrication ;
-norme européenne, avec une étiquette (lettre E et numéro d'homologation).
*Constitution d'un casque
les matériaux qui composent la coque du casque sont résistants et absorbent de l'énergie. Ce sont :
-soit des plastiques injectées
-soit des fibres de verre ou kevlar
*Les casques jets
Plus légers, sans protection maxillaire, ils favorisent l'aération mais offrent moins de sécurité.
*Les casques intégraux
Entourant la tête de l'utilisateur, ils assurent une protection :
-des cotés du crâne ;
-des tempes et du front ;
-de la nuque et du menton.
Supérieurs contre les chocs et les intempéries, ils favorisent la création de buée et diminuent le champ visuel.
*Les équipements complémentaires :
-écran ou lunettes sur le jet ;
-système antibuée et visière sur l'intégral
Les lunettes doivent résister aux rayures : les remplacer dès qu'elles sont usées.
Eviter les visières ou écrans fumés en conduite de nuit.
*Choix d'un casque
Un casque est personnel, il doit :
-être adapté à la tête (efficacité) ;
-être acheté neuf (sans félure caché) ;
-ne pas trop serrer, ne pas flotter ;
-permettre de porter des lunettes.
*Entretien du casque :
-le nettoyer à l'eau et au savon uniquement avec un chiffon doux ;
-le remplacer en cas de choc important.
Re: LE PERMIS DE MOTO
PASSAGERS ET BAGAGES
Les différents passagers et leurs effets sur la conduite
Il existe deux types de passagers :
*Les habitués qui connaissent les réactions de la moto (accélération, décélération et en virage). Ils savent se
maintenir sans déséquilibrer le conducteur ni modifier la trajectoire de la moto.
*Les non-habitués qui peuvent être surpris par les accélérations et les inclinaisons. Ils peuvent prendre peur
et surprendre le conducteur :
-en se crispant et en ne suivant pas l'inclinaison de la moto en virage ;
-en ne faisant pas corps avec le conducteur, il déplace le centre de gravité et peuvent faire contrepoids ;
-en montant sur la moto, ils peuvent provoquer une chute ;
-en "s'écrasant " au freinage.
Explications à donner au passager
*Passager non habitué à la moto
Avant de partir, indiquer et vérifier qu'il :
-attache correctement son casque ;
-porte des vêtements adaptés ;
-s'installe près du conducteur (pieds bien placés sur les repose-pieds, genoux sérrés, dos dans l'axe) ;
-se tient aux poignées de maintien.
Au démarrage, lui préciser de se tenir fermement.
Par rapport au conducteur, le passager doit au freinage :
-se retenir pour ne pas le pousser
-regarder au-dessus de son épaule.
En virage, il doit :
-suivre les mouvements du pilote ;
-regarder vers l'intérieur du virage (vers la droite dans les virages à droite et inversement).
*Passager habitué à la moto
Ne pas oublier de :
-rappeler les conseils d'installation ;
-vérifier l'attache du casque ;
-établir un code de communicationtoujours utile (tapes sur l'épaule...) ;
-au début, circuler modérément (adaptation progressive de l'un à l'autre).
Les bagages
*Règles générales :
-arrimer les bagages pour qu'ils ne se déplacent pas ou ne se prennent dans la roue ou la transmission ;
-les placer le plus bas possible, proches du centre de gravité, sans gêner les mouvements du conducteur ;
-utiliser les équipements adaptés (sacoche de réservoir, valises latérales, top case).
*En solo, il est possible d'utiliser :
-l'emplacement du passager avec les crochets sous la selle ;
-un sac à dos.
Conséquences du chargement
*Le transport de bagages est délicat et limité en moto. Ils :
-augmentent le poids et le volume ;
-allongent les distances de freinage ;
-déplacent le centre de gravité ;
-diminuent la garde au sol ;
-augmentent la prise au vent et les turbulences aérodynamiques.
*Nécessité de s'adapter
La conduite avec un chargement produit d'autres sensations et nécessite :
-des gestes plus fermes sur le guidon (la direction "flotte") ;
-la prévision de trajectoires plus larges (tenue de route modifiée) ;
-la réduction de la vitesse et l'augmentation des distances de sécurité (distances de freinage allongées).
Réglages en fonction du chargement
En cas de charge supplémentaire, il faut :
-durcir les amortisseurs (précontrainte du ressort ou cartouche de gaz) ;
-augmenter la pression des pneus (selon la notice du constructeur ) ;
-abaisser le faisceau du projecteur pour bien voir et surtout ne pas éblouir ;
- régler la tension de la chaîne ou de la courroie.
Les différents passagers et leurs effets sur la conduite
Il existe deux types de passagers :
*Les habitués qui connaissent les réactions de la moto (accélération, décélération et en virage). Ils savent se
maintenir sans déséquilibrer le conducteur ni modifier la trajectoire de la moto.
*Les non-habitués qui peuvent être surpris par les accélérations et les inclinaisons. Ils peuvent prendre peur
et surprendre le conducteur :
-en se crispant et en ne suivant pas l'inclinaison de la moto en virage ;
-en ne faisant pas corps avec le conducteur, il déplace le centre de gravité et peuvent faire contrepoids ;
-en montant sur la moto, ils peuvent provoquer une chute ;
-en "s'écrasant " au freinage.
Explications à donner au passager
*Passager non habitué à la moto
Avant de partir, indiquer et vérifier qu'il :
-attache correctement son casque ;
-porte des vêtements adaptés ;
-s'installe près du conducteur (pieds bien placés sur les repose-pieds, genoux sérrés, dos dans l'axe) ;
-se tient aux poignées de maintien.
Au démarrage, lui préciser de se tenir fermement.
Par rapport au conducteur, le passager doit au freinage :
-se retenir pour ne pas le pousser
-regarder au-dessus de son épaule.
En virage, il doit :
-suivre les mouvements du pilote ;
-regarder vers l'intérieur du virage (vers la droite dans les virages à droite et inversement).
*Passager habitué à la moto
Ne pas oublier de :
-rappeler les conseils d'installation ;
-vérifier l'attache du casque ;
-établir un code de communicationtoujours utile (tapes sur l'épaule...) ;
-au début, circuler modérément (adaptation progressive de l'un à l'autre).
Les bagages
*Règles générales :
-arrimer les bagages pour qu'ils ne se déplacent pas ou ne se prennent dans la roue ou la transmission ;
-les placer le plus bas possible, proches du centre de gravité, sans gêner les mouvements du conducteur ;
-utiliser les équipements adaptés (sacoche de réservoir, valises latérales, top case).
*En solo, il est possible d'utiliser :
-l'emplacement du passager avec les crochets sous la selle ;
-un sac à dos.
Conséquences du chargement
*Le transport de bagages est délicat et limité en moto. Ils :
-augmentent le poids et le volume ;
-allongent les distances de freinage ;
-déplacent le centre de gravité ;
-diminuent la garde au sol ;
-augmentent la prise au vent et les turbulences aérodynamiques.
*Nécessité de s'adapter
La conduite avec un chargement produit d'autres sensations et nécessite :
-des gestes plus fermes sur le guidon (la direction "flotte") ;
-la prévision de trajectoires plus larges (tenue de route modifiée) ;
-la réduction de la vitesse et l'augmentation des distances de sécurité (distances de freinage allongées).
Réglages en fonction du chargement
En cas de charge supplémentaire, il faut :
-durcir les amortisseurs (précontrainte du ressort ou cartouche de gaz) ;
-augmenter la pression des pneus (selon la notice du constructeur ) ;
-abaisser le faisceau du projecteur pour bien voir et surtout ne pas éblouir ;
- régler la tension de la chaîne ou de la courroie.
Re: LE PERMIS DE MOTO
Voyager : itinéraire et horaires
Itinéraire selon le but recherché
Le choix de l'itinéraire dépend pricipalement du temps et du budget dont on dispose, du plaisir recherché.
*Préssé, les grands axes autoroutiers sont plus rapides et offrent :
-une meilleure signalisation ;
-un revêtement de qualité ;
-plus de services disponibles.
Mais ils sont aussi coûteux, monotones et encombrés aux périodes de grands départs.
Avec du temps, les itinéraires secondaires permettent :
-de flâner et de découvrir le paysage ;
-de faire du tourisme.
Ils présentent aussi d'autres dangers : virages, adhérence limitée, faible visibilité.
*Quel que soit l'itinéraire choisi :
-le préparer à l'avance ;
-utiliser cartes routières et services routiers proposés sur minitel.
Heure de départ
L'heure de départ dépend du but du voyage. Généralement, il vaut mieux partir :
-le matin (plus reposé) ;
-à des heures creuses (pour éviter la tension et la fatigue liées au trafic).
-Tenir compte de la longueur du trajet et des étapes et consulter les services routiers (C.R.I.R) et météorologiques.
Heure d'arrivée
*Mieux vaut ne pas la prévoir, ce qui évite la prise de risques pour rattraper le temps perdu !
*Pour arriver à une heure prévue (rendez-vous, horaire d'embarquement...) prendre assez de marge pour
tenir compte des impondérables (trafic, travaux, ralentissements, incidents).
Les étapes
Un long voyage nécessite de fixer des étapes pour dormir, se restaurer, visiter. Elles se préparent à l'avance, ce qui n'empêche
pas de faire des pauses régulières :
-toutes les 2 heures au moins ;
-plus souvent si la météo est mauvaise ;
-en fonction de l'autonomie de la moto.
Pendant les pauses, ne pas oublier de contrôler le chargement éventuel de même que la moto.
Les voyages en groupe
Ils font partie de la tradition des motards (concentrations). Pour qu'ils soient agréables et sans danger,
ils nécessitent :
-de limiter à 5 le nombre de motos dans chaque groupe ;
-de mettre en tête les motos les moins puissantes ;
-d'éviter les grands écarts de cylindrée ;
-d'encadrer les conducteurs débutants.
*Avant le départ
La préparation des étapes et du trajet est encore plus importante qu'en solo :
-convenir de consignes sur les points d'arrêt et de ravitaillement ;
-définir une vitesse de croisière ;
-adopter un code de communication.
*En cours de route, circuler :
avec de bonnes distances de sécurité ;
-en quinconce (meilleure visibilité) ;
-jamais de front (sécurité) ;
-en file indienne dans les virages ou pour faciliter les dépassements ;
-en surveillant régulièrement l'arrière pour vérifier que tout le monde suit ;
-dégroupés en traversant les villes puyis s'attendre aux sorties.
Itinéraire selon le but recherché
Le choix de l'itinéraire dépend pricipalement du temps et du budget dont on dispose, du plaisir recherché.
*Préssé, les grands axes autoroutiers sont plus rapides et offrent :
-une meilleure signalisation ;
-un revêtement de qualité ;
-plus de services disponibles.
Mais ils sont aussi coûteux, monotones et encombrés aux périodes de grands départs.
Avec du temps, les itinéraires secondaires permettent :
-de flâner et de découvrir le paysage ;
-de faire du tourisme.
Ils présentent aussi d'autres dangers : virages, adhérence limitée, faible visibilité.
*Quel que soit l'itinéraire choisi :
-le préparer à l'avance ;
-utiliser cartes routières et services routiers proposés sur minitel.
Heure de départ
L'heure de départ dépend du but du voyage. Généralement, il vaut mieux partir :
-le matin (plus reposé) ;
-à des heures creuses (pour éviter la tension et la fatigue liées au trafic).
-Tenir compte de la longueur du trajet et des étapes et consulter les services routiers (C.R.I.R) et météorologiques.
Heure d'arrivée
*Mieux vaut ne pas la prévoir, ce qui évite la prise de risques pour rattraper le temps perdu !
*Pour arriver à une heure prévue (rendez-vous, horaire d'embarquement...) prendre assez de marge pour
tenir compte des impondérables (trafic, travaux, ralentissements, incidents).
Les étapes
Un long voyage nécessite de fixer des étapes pour dormir, se restaurer, visiter. Elles se préparent à l'avance, ce qui n'empêche
pas de faire des pauses régulières :
-toutes les 2 heures au moins ;
-plus souvent si la météo est mauvaise ;
-en fonction de l'autonomie de la moto.
Pendant les pauses, ne pas oublier de contrôler le chargement éventuel de même que la moto.
Les voyages en groupe
Ils font partie de la tradition des motards (concentrations). Pour qu'ils soient agréables et sans danger,
ils nécessitent :
-de limiter à 5 le nombre de motos dans chaque groupe ;
-de mettre en tête les motos les moins puissantes ;
-d'éviter les grands écarts de cylindrée ;
-d'encadrer les conducteurs débutants.
*Avant le départ
La préparation des étapes et du trajet est encore plus importante qu'en solo :
-convenir de consignes sur les points d'arrêt et de ravitaillement ;
-définir une vitesse de croisière ;
-adopter un code de communication.
*En cours de route, circuler :
avec de bonnes distances de sécurité ;
-en quinconce (meilleure visibilité) ;
-jamais de front (sécurité) ;
-en file indienne dans les virages ou pour faciliter les dépassements ;
-en surveillant régulièrement l'arrière pour vérifier que tout le monde suit ;
-dégroupés en traversant les villes puyis s'attendre aux sorties.
Re: LE PERMIS DE MOTO
Météo - Etat de la route
Condition atmosphériques difficiles
Ce sont principalement :
-la pluie ;
-le vent ;
-la neige et le verglas ;
-le brouillard.
Adaptation de la conduite
*Par temps de pluie
L'adhérence est réduite de moitié, ce qui double les distances de freinage.
Dès qu'il pleut, la route et le marquage au sol deviennent glissants (mélange de gazole, de gommes
et de poussières...)
L'aquaplanage survient lorsque le pneu n'évacue plus assez l'eau. Une pellicule d'eau se forme entre le pneu et
la chaussée entraînant une perte de contrôle.
Le passage dans une flaque d'eau importante produit un ralentissement brutal et déséquilibre la moto.
La visibilité diminue (buée et gouttes d'eau sur la visière ou les lunettes).
Par temps de pluie, il faut donc :
-diminuer la vitesse ;
-augmenter les distances de sécurité ;
-accélérer et freiner en souplesse ;
-faire des pauses plus fréquentes ;
-disposer d'une moto entretenue (bon état des pneus et de l'éclairage) et d'un équipement adapté.
*Par temps de vent
La conduite est à la fois :
-plus fatiguante (pression de l'air élevée) ;
-plus dangereuse, surtout en cas de rafales et en sortant d'une zone abritée (écart de trajectoire, déséquilibre).
Par vent de face, un louvoiement de la direction se produit.
Par vent latéral, le vent agit comme la force centrifuge en virage.
Pour réduire les risques, il faut :
-diminuer la vitesse ;
-augmenter les distances latérales de sécurité (croisement et dépassement) ;
-rouler plutôt au centre de la voie ;
-détecter les zones abritées, les sorties ;
-maintenir le guidon plus fermement, (mais sans crispation) ;
-faire des pauses fréquentes (fatigue).
*Par temps de neige et de verglas
L'adhérence est presque nulle, une chute guette à tout moment. Le danger est plus important avec les plaques
de verglas car elles peuvent surprendre alors que la vitesse n'est pas assez réduite.*
S'y ajoutent les risques liés au froid :
-l'engourdissement (gestes ralentis) ;
-la faible visibilité (neige,réverbération).
La sagesse recommande d'éviter les déplacements. Sinon :
-rouler très lentement et anticiper les actions pour les réaliser en souplesse ;
-ralentir en décélérant plutôt qu'en freinant ;
-s'arrêter souvent pour se réchauffer ;
-utiliser le réseau principal plus dégagé et mieux entretenu ;
-repérer les zones à verglas (sous et sur les ponts, dans les endroits à l'ombre, exposés au vent, plus humides
comme les forêts et dans les virages).
*Par temps de brouillard
Le brouillard se compose de fines goutelettes d'eau en suspension dans l'air :
-il diminue plus ou moins la visibilité, en fonction de sa densité ;
-il peut se présenter par nappes (formation près des endroits humides : cours d'eau, forêts, vallons) ;
-il rend aussi la route glissante, comme par temps de pluie.
Son risque majeur : le carambolage !
Pour diminuer les risques, il faut :
-adapter la vitesse et les distances de sécurité à la distance de visibilité ;
-nettoyer les feux et la visière ;
-feux de croisement et de brouillard ;
-porter des vêtements clairs et réfléchissants ;
-s'aider du marquage au sol ;
-circuler à droite ;
-s'arréter plus souvent (fatigue visuelle).
Les informations routières
*Par les médias
Radio, télévision, journaux fournissent des renseignements sur les conditions météorologiques et le trafic.
*Par les services spécialisés
Pour plus de précisions, appeler soit :
-les Centres Régionaux d'Informations Routières (C.R.I.R) ;
-les services minitel.
Conditions difficiles liées à la route
*Le rainurage : ce sont des stries dans l'axe de la route, conçues pour évacuer l'eau. Il peut entraîner un
guidonnage sauf à vitesse réduite.
*La boue se rencontre dans certaines zones (chantiers, régions agricoles). L'adhérence peut être aussi faible
que sur neige. Repérer ces endroits au plus tôt et ralentir
Condition atmosphériques difficiles
Ce sont principalement :
-la pluie ;
-le vent ;
-la neige et le verglas ;
-le brouillard.
Adaptation de la conduite
*Par temps de pluie
L'adhérence est réduite de moitié, ce qui double les distances de freinage.
Dès qu'il pleut, la route et le marquage au sol deviennent glissants (mélange de gazole, de gommes
et de poussières...)
L'aquaplanage survient lorsque le pneu n'évacue plus assez l'eau. Une pellicule d'eau se forme entre le pneu et
la chaussée entraînant une perte de contrôle.
Le passage dans une flaque d'eau importante produit un ralentissement brutal et déséquilibre la moto.
La visibilité diminue (buée et gouttes d'eau sur la visière ou les lunettes).
Par temps de pluie, il faut donc :
-diminuer la vitesse ;
-augmenter les distances de sécurité ;
-accélérer et freiner en souplesse ;
-faire des pauses plus fréquentes ;
-disposer d'une moto entretenue (bon état des pneus et de l'éclairage) et d'un équipement adapté.
*Par temps de vent
La conduite est à la fois :
-plus fatiguante (pression de l'air élevée) ;
-plus dangereuse, surtout en cas de rafales et en sortant d'une zone abritée (écart de trajectoire, déséquilibre).
Par vent de face, un louvoiement de la direction se produit.
Par vent latéral, le vent agit comme la force centrifuge en virage.
Pour réduire les risques, il faut :
-diminuer la vitesse ;
-augmenter les distances latérales de sécurité (croisement et dépassement) ;
-rouler plutôt au centre de la voie ;
-détecter les zones abritées, les sorties ;
-maintenir le guidon plus fermement, (mais sans crispation) ;
-faire des pauses fréquentes (fatigue).
*Par temps de neige et de verglas
L'adhérence est presque nulle, une chute guette à tout moment. Le danger est plus important avec les plaques
de verglas car elles peuvent surprendre alors que la vitesse n'est pas assez réduite.*
S'y ajoutent les risques liés au froid :
-l'engourdissement (gestes ralentis) ;
-la faible visibilité (neige,réverbération).
La sagesse recommande d'éviter les déplacements. Sinon :
-rouler très lentement et anticiper les actions pour les réaliser en souplesse ;
-ralentir en décélérant plutôt qu'en freinant ;
-s'arrêter souvent pour se réchauffer ;
-utiliser le réseau principal plus dégagé et mieux entretenu ;
-repérer les zones à verglas (sous et sur les ponts, dans les endroits à l'ombre, exposés au vent, plus humides
comme les forêts et dans les virages).
*Par temps de brouillard
Le brouillard se compose de fines goutelettes d'eau en suspension dans l'air :
-il diminue plus ou moins la visibilité, en fonction de sa densité ;
-il peut se présenter par nappes (formation près des endroits humides : cours d'eau, forêts, vallons) ;
-il rend aussi la route glissante, comme par temps de pluie.
Son risque majeur : le carambolage !
Pour diminuer les risques, il faut :
-adapter la vitesse et les distances de sécurité à la distance de visibilité ;
-nettoyer les feux et la visière ;
-feux de croisement et de brouillard ;
-porter des vêtements clairs et réfléchissants ;
-s'aider du marquage au sol ;
-circuler à droite ;
-s'arréter plus souvent (fatigue visuelle).
Les informations routières
*Par les médias
Radio, télévision, journaux fournissent des renseignements sur les conditions météorologiques et le trafic.
*Par les services spécialisés
Pour plus de précisions, appeler soit :
-les Centres Régionaux d'Informations Routières (C.R.I.R) ;
-les services minitel.
Conditions difficiles liées à la route
*Le rainurage : ce sont des stries dans l'axe de la route, conçues pour évacuer l'eau. Il peut entraîner un
guidonnage sauf à vitesse réduite.
*La boue se rencontre dans certaines zones (chantiers, régions agricoles). L'adhérence peut être aussi faible
que sur neige. Repérer ces endroits au plus tôt et ralentir
Re: LE PERMIS DE MOTO
Route de nuit
Les accidents de nuit
Par rapport au kilométrage parcouru, le nombre des accidents de nuit approche ceux de jour et sont 2 fois
plus graves !
*Premier facteur : la vitesse
Le faible trafic incite à rouler plus vite. L'illusion de sécurité (seul, il ne peut rien m'arriver) se double du sentiment
d'impunité (moins de présence policière).
*Autres facteurs aggravants :
-la faible visibilité (faisceau étroit) ;
-la fatigue (conduite de nuit plus exigeante)
-la consommation d'alcool (plus importantes au cours de soirées et week-ends) ;
-une plus grande prise de risques (accidents seuls, sorties de route, pertes de contrôle en virage).
-l'alerte donnée plus tardivement que le jour (tiers souvent absent).
Précautions à prendre
*Avant le départ
vérifier tout le système d'éclairage :
-réglage, fonctionnement et propreté des feux ;
-état de la batterie (niveau d'eau et propreté des cosses) ;
-se munir d'une boîte d'ampoules, d'outillage, d'une lampe de poche.
Léquipement :
-pour mieux voir : visière ou lunettes sans rayure et non teintées ;
-pour être mieux vu : porter des vêtements clairs à bandes réfléchissantes.
Etat physique : être surtout reposé et en bonne condition physique.
*Pendant le voyage
Précautions concernant la visibilité :
-adapter l'allure à la distance de visibilité (elle doit coïncider avec la distance d'arrêt) ;
-utiliser dès que possible le feu de route et revenir en feu de croisement pour croiser ou suivre un autre usager ;
-ralentir lors des croisements et regarder au loin vers le bord droit éblouissement) ;
-faire de brefs avertissement lumineux avant de dépasser.
Etat physique :
-faire des pauses fréquentes ;
-éviter le "coup de pompe" au petit matin.
Les virages, la nuit
*En virage, la trajectoire à suivre n'est pas éclairée car le faisceau du phare éclaire droit devant.
Il est donc plus difficile d'apprécier :
-le rayon et la courbe du virage ;
-la vitesse choisie (souvent trop élevée) ;
Ce phénomène est encore accentuée dans les enchainements de virage.
*Les pièges sont nombreux et sont découverts plus tardivement :
-gravillons ;
-flaques d'eau ;
-trous ou obstacles non éclairés (piétons, animaux...).
*Les solutions :
-Prendre une marge de sécurité plus importante que de jour ;
-adopter une vitesse de croisière raisonnable (meilleure anticipation).
Les accidents de nuit
Par rapport au kilométrage parcouru, le nombre des accidents de nuit approche ceux de jour et sont 2 fois
plus graves !
*Premier facteur : la vitesse
Le faible trafic incite à rouler plus vite. L'illusion de sécurité (seul, il ne peut rien m'arriver) se double du sentiment
d'impunité (moins de présence policière).
*Autres facteurs aggravants :
-la faible visibilité (faisceau étroit) ;
-la fatigue (conduite de nuit plus exigeante)
-la consommation d'alcool (plus importantes au cours de soirées et week-ends) ;
-une plus grande prise de risques (accidents seuls, sorties de route, pertes de contrôle en virage).
-l'alerte donnée plus tardivement que le jour (tiers souvent absent).
Précautions à prendre
*Avant le départ
vérifier tout le système d'éclairage :
-réglage, fonctionnement et propreté des feux ;
-état de la batterie (niveau d'eau et propreté des cosses) ;
-se munir d'une boîte d'ampoules, d'outillage, d'une lampe de poche.
Léquipement :
-pour mieux voir : visière ou lunettes sans rayure et non teintées ;
-pour être mieux vu : porter des vêtements clairs à bandes réfléchissantes.
Etat physique : être surtout reposé et en bonne condition physique.
*Pendant le voyage
Précautions concernant la visibilité :
-adapter l'allure à la distance de visibilité (elle doit coïncider avec la distance d'arrêt) ;
-utiliser dès que possible le feu de route et revenir en feu de croisement pour croiser ou suivre un autre usager ;
-ralentir lors des croisements et regarder au loin vers le bord droit éblouissement) ;
-faire de brefs avertissement lumineux avant de dépasser.
Etat physique :
-faire des pauses fréquentes ;
-éviter le "coup de pompe" au petit matin.
Les virages, la nuit
*En virage, la trajectoire à suivre n'est pas éclairée car le faisceau du phare éclaire droit devant.
Il est donc plus difficile d'apprécier :
-le rayon et la courbe du virage ;
-la vitesse choisie (souvent trop élevée) ;
Ce phénomène est encore accentuée dans les enchainements de virage.
*Les pièges sont nombreux et sont découverts plus tardivement :
-gravillons ;
-flaques d'eau ;
-trous ou obstacles non éclairés (piétons, animaux...).
*Les solutions :
-Prendre une marge de sécurité plus importante que de jour ;
-adopter une vitesse de croisière raisonnable (meilleure anticipation).
Re: LE PERMIS DE MOTO
Vitesse
La vitesse en mètre/seconde
*Vitesse en kilomètres/heure
C'est ainsi que nous avons l'habitude de parler d'elle (compteur de vitesse).
Cette mesure reste utile pour vérifier le respect des limitations !
*Vitesse en mètre/seconde
Pendant la conduite, cette autre mesure est plus concrète car :
-l'estimation des distances est plus aisée en mètres qu'en kilomètres ;
-les distances de réaction, de sécurité et d'arrêt s'expriment en mètres ;
-la perception de l'environnement s'évalue généralement en dizaine de mètres ;
-le marquage au sol et les panneaux fournissent des repères de quelques dizaines de mètres.
*Calcul de la vitesse en m/s
transformer les km/h en m/s équivaut à :
-multiplier les km par 1000 ;
-puis à diviser ce résultat par le nombre de secondes contenues dans 1 heure (3600 s)
-soit 90 000 m / 3600 s = 25 m/s
*Calcul approximatif de la vitesse (m/s)
Multiplier par 3 le chiffre des dizaines de la vitesse. Ainsi, 90 Km/h=27 m/s (3x9).
Les distances d'arrêt et la vitesse
Un véhicule en mouvement ne s'arrête jamais immédiatement (loi physique).
*La distance d'arrêt
Elle correspond à la somme des distances parcourues :
-pendant le temps de réaction ;
-pendant la durée du freinage.
*Calcul de la distance d'arrêt
Il est de calculer approximativement la distance d'arrêt en multipliant par lui-même le chiffre des dizaines
de la vitesse :
-à 50 Km/h, on obtient une distance d'arrêt de 25 mètres (5x5=25m) ;
-à 90 Km/h, " " " 81 mètres (9x9=81m).
Ce calcul permet de connaître, à tout instant, l'espace nécessaire pour s'arrêter.
Le temps de réaction
*Définition
C'est le laps de temps qui s'écoule entre la perception d'un évenement et l'action du conducteur (vision, analyse,
décision).
Pendant le temps de réaction, la moto continue son déplacement, soit près de 25 m/s à 90 km/h.
*Durée du temps de réaction :
-1 seconde en moyenne ;
-moins d'1 seconde si l'évenement est simple ;
-bien plus si la situation est complexe.
*Modifications
Ce temps de réaction peut doubler, voire tripler, en particulier dans les cas suivants :
-consommation d'alcool ;
-fatique, maladies ;
-prise de médicaments ou de drogues ;
-soucis, distraction.
La distance de freinage
*Définition : c'est la distance parcourue pendant l'action des freins.
*L'énergie dissipée se transforme en chaleur par frottements (tambours, disques) ;
*La distance de freinage reste proportionnelle au carré de la vitesse.
Elle varie en fonction de l'adhérence de la route, de l'état des pneus, des suspensions et des freins.
La force centrifuge
C'est la force qui agit dans les virages et les changements de direction. Elle pousse la moto vers l'extérieur de
la courbe. Cette force est :
-proportionnelle au carré de la vitesse ;
-inversement proportionnelle au rayon du virage (si le rayon est 2 fois plus petit, la force est 2 fois plus grande) ;
-proportionnelle au poids du véhicule.
Le carré de la vitesse
C'est la vitesse multipliée par elle-même. La distance de freinage, d'arrêt, la force centrifuge et la violence d'un choc sont proportionnelles au carré de la vitesse.
L'impression d'aller vite ou lentement
L'appréciation de la vitesse varie selon :
-le trafic, les lieux (routes dégagées, agglomérations)
-l'accoutumance (trajets sur autoroute) ;
-la nature de l'environnement, le défilement du paysage ;
-les accélérations, bruits du moteur ;
-sifflements de l'air sous le casque...
Tout cela donne une sensation, souvent faussée, d'aller vite ou pas.
Seul le compteur de vitesse indique une mesure précise de la vitesse.
La vitesse en mètre/seconde
*Vitesse en kilomètres/heure
C'est ainsi que nous avons l'habitude de parler d'elle (compteur de vitesse).
Cette mesure reste utile pour vérifier le respect des limitations !
*Vitesse en mètre/seconde
Pendant la conduite, cette autre mesure est plus concrète car :
-l'estimation des distances est plus aisée en mètres qu'en kilomètres ;
-les distances de réaction, de sécurité et d'arrêt s'expriment en mètres ;
-la perception de l'environnement s'évalue généralement en dizaine de mètres ;
-le marquage au sol et les panneaux fournissent des repères de quelques dizaines de mètres.
*Calcul de la vitesse en m/s
transformer les km/h en m/s équivaut à :
-multiplier les km par 1000 ;
-puis à diviser ce résultat par le nombre de secondes contenues dans 1 heure (3600 s)
-soit 90 000 m / 3600 s = 25 m/s
*Calcul approximatif de la vitesse (m/s)
Multiplier par 3 le chiffre des dizaines de la vitesse. Ainsi, 90 Km/h=27 m/s (3x9).
Les distances d'arrêt et la vitesse
Un véhicule en mouvement ne s'arrête jamais immédiatement (loi physique).
*La distance d'arrêt
Elle correspond à la somme des distances parcourues :
-pendant le temps de réaction ;
-pendant la durée du freinage.
*Calcul de la distance d'arrêt
Il est de calculer approximativement la distance d'arrêt en multipliant par lui-même le chiffre des dizaines
de la vitesse :
-à 50 Km/h, on obtient une distance d'arrêt de 25 mètres (5x5=25m) ;
-à 90 Km/h, " " " 81 mètres (9x9=81m).
Ce calcul permet de connaître, à tout instant, l'espace nécessaire pour s'arrêter.
Le temps de réaction
*Définition
C'est le laps de temps qui s'écoule entre la perception d'un évenement et l'action du conducteur (vision, analyse,
décision).
Pendant le temps de réaction, la moto continue son déplacement, soit près de 25 m/s à 90 km/h.
*Durée du temps de réaction :
-1 seconde en moyenne ;
-moins d'1 seconde si l'évenement est simple ;
-bien plus si la situation est complexe.
*Modifications
Ce temps de réaction peut doubler, voire tripler, en particulier dans les cas suivants :
-consommation d'alcool ;
-fatique, maladies ;
-prise de médicaments ou de drogues ;
-soucis, distraction.
La distance de freinage
*Définition : c'est la distance parcourue pendant l'action des freins.
*L'énergie dissipée se transforme en chaleur par frottements (tambours, disques) ;
*La distance de freinage reste proportionnelle au carré de la vitesse.
Elle varie en fonction de l'adhérence de la route, de l'état des pneus, des suspensions et des freins.
La force centrifuge
C'est la force qui agit dans les virages et les changements de direction. Elle pousse la moto vers l'extérieur de
la courbe. Cette force est :
-proportionnelle au carré de la vitesse ;
-inversement proportionnelle au rayon du virage (si le rayon est 2 fois plus petit, la force est 2 fois plus grande) ;
-proportionnelle au poids du véhicule.
Le carré de la vitesse
C'est la vitesse multipliée par elle-même. La distance de freinage, d'arrêt, la force centrifuge et la violence d'un choc sont proportionnelles au carré de la vitesse.
L'impression d'aller vite ou lentement
L'appréciation de la vitesse varie selon :
-le trafic, les lieux (routes dégagées, agglomérations)
-l'accoutumance (trajets sur autoroute) ;
-la nature de l'environnement, le défilement du paysage ;
-les accélérations, bruits du moteur ;
-sifflements de l'air sous le casque...
Tout cela donne une sensation, souvent faussée, d'aller vite ou pas.
Seul le compteur de vitesse indique une mesure précise de la vitesse.
Re: LE PERMIS DE MOTO
Freinage
Freinage et distance d'arrêt
*Définition :
-c'est la distance parcourue entre la perception de l'obstacle et l'arrêt du véhicule ;
-elle est égale à la distance parcourue pendant le temps de réaction + la distance de freinage.
*La durée du temps de réaction dépend de l'attention, de la forme physique et de l'expérience du conducteur.
*La distance de freinage varie surtout en fonction de la vitesse et l'adhérence, mais également de :
-l'état de la route ;
-l'état des pneus ;
-l'état des suspensions ;
-la qualité du freinage (expérience).
La distance de freinage est proportionnelle au carré de la vitesse !
Les pneus et le freinage
Seuls les pneus sont en contact avec le sol. Ils assurent :
-l'adhérence qui doit être maximale (freinage, motricité) ;
-l'équilibre et la direction de la moto.
Ils doivent être :
-en bon êtat (pas usés, pas coupés) ;
-bien gonflés et bien équilibrés ;
-adaptés à la moto (jantes, terrain).
L'état de la route
Il est essentiel à l'adhérence de la moto.
*Les revêtements varient selon :
-les conditions météorologiques (bruine, pluie, brouillard, neige, verglas) ;
-leur entretien (routes déformées, gravillonnées, bombées, plaques de goudron...) ;
-le trafic (gomme, huile, gazole, boue...) ;
-les lieux (marquages au sol, pavés...).
*Coefficient d'adhérence et freinage
Lorsque le coefficient d'adhérence est faible, il n'est pas possible de freiner fortement sans risquer le blocage
des roues. La distance de freinage est d'autant plus longue que l'adhérence est réduite.
Frein avant et frein arrière
*2 commandes indépendantes :
-un frein avant, commandé au guidon par le levier droit ;
-un frein arrière, commandé à droite par la pédale.
*Répartition : environ 70/30 ou 60/40
Le frein avant peut assurer environ 70% du freinage, l'arrière 30%. Doser précisement l'avant car tout blocage
entraîne la chute, mais une pression insuffisante allonge la distance de freinage !
Freinage et réaction de la moto
*Freinage avant : la fourche téléscopique s'enfonce alors que l'arrière se déleste (transfert de charge). Il est
d'autant plus sensible que le freinage est fort.
*Freinage arrière : il assoit la moto et limite le transfert de charge en stabilisant la moto. Son dosage est plus délicat.
*Freinage d'urgence
Solliciter le frein arrière avec un léger temps d'avance sur le frein avant pour :
-une meilleure adhérence ;
-éviter le blocage de roue ;
-réduire le transfert de charges.
Freinage et dérapage
*Les causes du dérapage sont liées :
-aux revêtements (état de la route) ;
-aux intempéries ;
-aux réglages des freins ;
-au savoir-faire du conducteur ;
-à une rétrogradation trop violente.
Un freinage trop violent entraîne un blocage de roue et le plus souvent la chute.
Sur la roue avant, il est difficilement maîtrisable car il entraîne un déséquilibre de la roue et provoque la chute.
Sur la roue arrière, il est moins dangereux, surtout si la moto est en ligne.
Le freinage sur l'angle (en virage) est difficile à doser, le risque de dérapage est important.
*La position du conducteur :
-regarder loin (ni la roue ni l'obstacle) ;
-conserver le dos droit ;
-serrer les genoux à la machine ;
-freiner des deux freins, les bras fermes pour éviter une inclinaison trop importante du corps vers l'avant ;
-garder les mains bien placées sur les leviers ;
-caler les pieds sur les repose-pieds.
Le frein moteur
*Définition : ralentissement de la machine dû à la décélération du moteur, rapport de vitesses enclenché.
*Il sert particulièrement dans les fortes descentes et sur les chaussées glissantes. Il soulage l'action des freins
et évite un échauffement excessif (efficacité).
Freinage et distance d'arrêt
*Définition :
-c'est la distance parcourue entre la perception de l'obstacle et l'arrêt du véhicule ;
-elle est égale à la distance parcourue pendant le temps de réaction + la distance de freinage.
*La durée du temps de réaction dépend de l'attention, de la forme physique et de l'expérience du conducteur.
*La distance de freinage varie surtout en fonction de la vitesse et l'adhérence, mais également de :
-l'état de la route ;
-l'état des pneus ;
-l'état des suspensions ;
-la qualité du freinage (expérience).
La distance de freinage est proportionnelle au carré de la vitesse !
Les pneus et le freinage
Seuls les pneus sont en contact avec le sol. Ils assurent :
-l'adhérence qui doit être maximale (freinage, motricité) ;
-l'équilibre et la direction de la moto.
Ils doivent être :
-en bon êtat (pas usés, pas coupés) ;
-bien gonflés et bien équilibrés ;
-adaptés à la moto (jantes, terrain).
L'état de la route
Il est essentiel à l'adhérence de la moto.
*Les revêtements varient selon :
-les conditions météorologiques (bruine, pluie, brouillard, neige, verglas) ;
-leur entretien (routes déformées, gravillonnées, bombées, plaques de goudron...) ;
-le trafic (gomme, huile, gazole, boue...) ;
-les lieux (marquages au sol, pavés...).
*Coefficient d'adhérence et freinage
Lorsque le coefficient d'adhérence est faible, il n'est pas possible de freiner fortement sans risquer le blocage
des roues. La distance de freinage est d'autant plus longue que l'adhérence est réduite.
Frein avant et frein arrière
*2 commandes indépendantes :
-un frein avant, commandé au guidon par le levier droit ;
-un frein arrière, commandé à droite par la pédale.
*Répartition : environ 70/30 ou 60/40
Le frein avant peut assurer environ 70% du freinage, l'arrière 30%. Doser précisement l'avant car tout blocage
entraîne la chute, mais une pression insuffisante allonge la distance de freinage !
Freinage et réaction de la moto
*Freinage avant : la fourche téléscopique s'enfonce alors que l'arrière se déleste (transfert de charge). Il est
d'autant plus sensible que le freinage est fort.
*Freinage arrière : il assoit la moto et limite le transfert de charge en stabilisant la moto. Son dosage est plus délicat.
*Freinage d'urgence
Solliciter le frein arrière avec un léger temps d'avance sur le frein avant pour :
-une meilleure adhérence ;
-éviter le blocage de roue ;
-réduire le transfert de charges.
Freinage et dérapage
*Les causes du dérapage sont liées :
-aux revêtements (état de la route) ;
-aux intempéries ;
-aux réglages des freins ;
-au savoir-faire du conducteur ;
-à une rétrogradation trop violente.
Un freinage trop violent entraîne un blocage de roue et le plus souvent la chute.
Sur la roue avant, il est difficilement maîtrisable car il entraîne un déséquilibre de la roue et provoque la chute.
Sur la roue arrière, il est moins dangereux, surtout si la moto est en ligne.
Le freinage sur l'angle (en virage) est difficile à doser, le risque de dérapage est important.
*La position du conducteur :
-regarder loin (ni la roue ni l'obstacle) ;
-conserver le dos droit ;
-serrer les genoux à la machine ;
-freiner des deux freins, les bras fermes pour éviter une inclinaison trop importante du corps vers l'avant ;
-garder les mains bien placées sur les leviers ;
-caler les pieds sur les repose-pieds.
Le frein moteur
*Définition : ralentissement de la machine dû à la décélération du moteur, rapport de vitesses enclenché.
*Il sert particulièrement dans les fortes descentes et sur les chaussées glissantes. Il soulage l'action des freins
et évite un échauffement excessif (efficacité).
Re: LE PERMIS DE MOTO
Stabilité et Trajectoire
L'effet gyroscopique
*En ligne droite, il maintient la moto en équilibre. Plus la vitesse est elevée, plus l'effet gyroscopique est important
et inversement.
*En virage, il s'oppose à l'inclinaison de la moto. Il faut donc appliquer les techniques pour virer (contre-braquage).
*La stabilité de la moto dépend aussi :
-de la chasse (roue) ;
-de l'angle de chasse (colonne de direction) ;
-de l'empattement (distance entre les 2 axes de roues).
La force centrifuge
*Définition : c'est elle qui tend à entraîner la machine vers l'extérieur d'un virage.
Elle augmente en fonction :
-de la vitesse (VxV ou V²) ;
-du poids (machine, passager, bagages ) ;
- du rayon de virage.
*L'inclinaison en virage permet de lutter contre la force centrifuge et l'effet gyroscopique dans la limite de
l'adhérence de la moto.
Incliner la moto pour virer n'est possible que si la vitesse est adaptée
Le contre-braquage
*Cette technique permet d'incliner et d'inscrire la moto dans la trajectoire souhaitée en poussant sur le guidon du
coté du virage.
*Le suivi de la trajectoire nécessite ensuite d'exercer une poussée variable au guidon en fonction de la vitesse et
de la courbure du virage. Ainsi, le motard peut moduler son inclinaison dans le virage.
*Le contre-braquage s'utilise aussi lors d'évitement d'obstacles. Il s'agit de basculer rapidement la moto
par une poussée puis d'effectuer la correction inverse. Cette manoeuvre est utile pour éviter le débouché d'un piéton ou
l'écart brutal d'un véhicule.
Les virages à moto
*La visibilité est la condition essentielle pour adapter la vitesse et choisir la trajectoie.
Il faut donc tenir compte :
-de l'angle du virage ;
-de l'état et de la largeur de la chaussée ;
-de la présence éventuelle d'usagers ;
-d'obstacles dans la zone non visibles.
*La vitesse
Aprés avoir apprécié le rayon de la courbe et la visibilité, il faut tenir compte :
-de l'adhérence ;
-du chargement de la moto.
Toutes ces appréciations déteminent la vitesse. Ralentir à l'entrée du virage est nécessaire pour éviter toute difficulté.
*La trajectoire
Pour augmenter la visibilité et diminuer la force centrifuge, il faut élargir le rayon du virage.
A l'entrée du virage, se placer dans l'axe de la chaussée lors d'un virage à droite est sur le bord de la chaussée pour un
virage à gauche.
Dans le virage, maintenir l'allure, plonger vers le point de corde et porter le regard vers la sortie du virage.
A la sortie du virage, accélérer progressivement pour retrouver la position initiale
L'effet gyroscopique
*En ligne droite, il maintient la moto en équilibre. Plus la vitesse est elevée, plus l'effet gyroscopique est important
et inversement.
*En virage, il s'oppose à l'inclinaison de la moto. Il faut donc appliquer les techniques pour virer (contre-braquage).
*La stabilité de la moto dépend aussi :
-de la chasse (roue) ;
-de l'angle de chasse (colonne de direction) ;
-de l'empattement (distance entre les 2 axes de roues).
La force centrifuge
*Définition : c'est elle qui tend à entraîner la machine vers l'extérieur d'un virage.
Elle augmente en fonction :
-de la vitesse (VxV ou V²) ;
-du poids (machine, passager, bagages ) ;
- du rayon de virage.
*L'inclinaison en virage permet de lutter contre la force centrifuge et l'effet gyroscopique dans la limite de
l'adhérence de la moto.
Incliner la moto pour virer n'est possible que si la vitesse est adaptée
Le contre-braquage
*Cette technique permet d'incliner et d'inscrire la moto dans la trajectoire souhaitée en poussant sur le guidon du
coté du virage.
*Le suivi de la trajectoire nécessite ensuite d'exercer une poussée variable au guidon en fonction de la vitesse et
de la courbure du virage. Ainsi, le motard peut moduler son inclinaison dans le virage.
*Le contre-braquage s'utilise aussi lors d'évitement d'obstacles. Il s'agit de basculer rapidement la moto
par une poussée puis d'effectuer la correction inverse. Cette manoeuvre est utile pour éviter le débouché d'un piéton ou
l'écart brutal d'un véhicule.
Les virages à moto
*La visibilité est la condition essentielle pour adapter la vitesse et choisir la trajectoie.
Il faut donc tenir compte :
-de l'angle du virage ;
-de l'état et de la largeur de la chaussée ;
-de la présence éventuelle d'usagers ;
-d'obstacles dans la zone non visibles.
*La vitesse
Aprés avoir apprécié le rayon de la courbe et la visibilité, il faut tenir compte :
-de l'adhérence ;
-du chargement de la moto.
Toutes ces appréciations déteminent la vitesse. Ralentir à l'entrée du virage est nécessaire pour éviter toute difficulté.
*La trajectoire
Pour augmenter la visibilité et diminuer la force centrifuge, il faut élargir le rayon du virage.
A l'entrée du virage, se placer dans l'axe de la chaussée lors d'un virage à droite est sur le bord de la chaussée pour un
virage à gauche.
Dans le virage, maintenir l'allure, plonger vers le point de corde et porter le regard vers la sortie du virage.
A la sortie du virage, accélérer progressivement pour retrouver la position initiale
Re: LE PERMIS DE MOTO
Les Motards vus par les autres
L'image des motards
Elle est variable selon le type d'usagers :
-chez les jeunes, cette image est plutôt positive car la moto "attire" ;
-chez les autres, ce sentiment est mitigé.
A l'origine, ces incompréhensions sont issues de comportements différents car :
-la vitesse et les accélérations des motos peuvent surprendre ;
-la facilité de déplacement des motards, lors d'embouteillage, énerve ;
-les slaloms entre les files et la circulation sur les espaces réservés (trottoirs et bandes d'arrêt d'urgence) irritent ;
-le déplacement en groupe marginalise ;
-le casque cache le visage et inquiète ;
-les médias (TV, cinéma, autres...) présentent souvent les motards comme des "contestataires". Le vieux cliché
du "blouson noir" a la vie dure.
Les raisons de l'évolution de l'image
L'image du motard évolue positivement auprés du grand public pour de multiples raisons :
-l'utilisation de la moto (déplacement, travail) banalise sa présence ;
-la cohabitation des usagers fait évoluer les mentalités (prise de conscience des particularités de chacun) ;
-l'accés à la moto s'est démocratisée ;
-les professionnels de la formation sensibilisent davantage au partage de la route ;
-les motards sont mieux reconnues des pouvoirs publics ;
-tout en gardant leur esprit de solidarité, la mentalité des motards a également évolué.
Les nuisances
*Bruits et fumées
Le régime moteur d'une moto (2-temps) est élevé. Il en résulte :
-des bruits génants pour les riverains ;
-une émission de fumées malodorantes.
Respecter les autres consiste à :
-éviter les surrégimes et les accélérations inutiles ;
-conserver un pot d'échappement et un dispositif anti-parasites réglementaires ;
-faire vérifier l'échappement (bruits, fumées).
*Gênes et dégradations :
-les slaloms dans les files (dangereux) ;
-la circulation ou le stationnement sur les trottoirs ;
-la circulation rapide ou bruyante dans les rues encombrées ou calmes ;
-la dégradation de l'environnement (moto verte).
L'image des motards
Elle est variable selon le type d'usagers :
-chez les jeunes, cette image est plutôt positive car la moto "attire" ;
-chez les autres, ce sentiment est mitigé.
A l'origine, ces incompréhensions sont issues de comportements différents car :
-la vitesse et les accélérations des motos peuvent surprendre ;
-la facilité de déplacement des motards, lors d'embouteillage, énerve ;
-les slaloms entre les files et la circulation sur les espaces réservés (trottoirs et bandes d'arrêt d'urgence) irritent ;
-le déplacement en groupe marginalise ;
-le casque cache le visage et inquiète ;
-les médias (TV, cinéma, autres...) présentent souvent les motards comme des "contestataires". Le vieux cliché
du "blouson noir" a la vie dure.
Les raisons de l'évolution de l'image
L'image du motard évolue positivement auprés du grand public pour de multiples raisons :
-l'utilisation de la moto (déplacement, travail) banalise sa présence ;
-la cohabitation des usagers fait évoluer les mentalités (prise de conscience des particularités de chacun) ;
-l'accés à la moto s'est démocratisée ;
-les professionnels de la formation sensibilisent davantage au partage de la route ;
-les motards sont mieux reconnues des pouvoirs publics ;
-tout en gardant leur esprit de solidarité, la mentalité des motards a également évolué.
Les nuisances
*Bruits et fumées
Le régime moteur d'une moto (2-temps) est élevé. Il en résulte :
-des bruits génants pour les riverains ;
-une émission de fumées malodorantes.
Respecter les autres consiste à :
-éviter les surrégimes et les accélérations inutiles ;
-conserver un pot d'échappement et un dispositif anti-parasites réglementaires ;
-faire vérifier l'échappement (bruits, fumées).
*Gênes et dégradations :
-les slaloms dans les files (dangereux) ;
-la circulation ou le stationnement sur les trottoirs ;
-la circulation rapide ou bruyante dans les rues encombrées ou calmes ;
-la dégradation de l'environnement (moto verte).
Re: LE PERMIS DE MOTO
Règle du jeu
La réglementation
*Sa nécessité
Les millions d'utilisateurs du réseau routier avec des moyens de déplacement différents (piétons, motos, voitures,
poids lourds, autocars) rendent obligatoire une "règle du jeu" sur cet espace limité.
La connaissance et le respect du Code de la route permet d'adapter le comportement sans gêner ni surprendre.
*Sa mise en pratique
Appliquer les règles consiste à respecter les autres usagers.
L'expérience facilite une meilleure analyse des situations et favorise l'anticipation.
La réglementation propre à la moto
*Il est obligatoire :
-de porter un casque homologué (conducteur et passager) ;
-de rouler en feu de croisement de jour ;
-de porter à l'arrière de la moto un disque A et de respecter les limitations de vitesse appropriées pour les détenteurs
d'un permis depuis moins de 2 ans.
*Il est possible :
-de stationner de nuit avec une moto sans side-car le long de l'accotement ou du trottoir, sans être éclairé ;
-de pousser la moto mais en circulant à droite de la chaussée ;
-de remonter une file de véhicules par la gauche, sans dépasser la ligne continue et sans géner la circulation en sens inverse.
*Il est interdit :
-de remonter une file de véhicules par la droite ;
-de circuler à deux de front ;
-de slalomer entre les files de véhicules ;
-d'emprunter des voies réservées (voie de bus, trottoirs, bande d'arrêt d'urgence) ;
-de franchir les demi-barrières ou les barrières d'un passage à niveau (portillon des piétons inclus).
Equipement
*Accessoires obligatoires :
-1 rétroviseur à gauche ;
-1 plaque d'immatriculation arrière ;
-1 plaque du constructeur ;
-1 silencieux d'échappement ;
-1 dispositif anti-parasite ;
-1 selle biplace ou 1 siège avec poignée de maintien (passager).
*Eclairage et signalisation avant :
-1 ou 2 feux de position (150 m) ;
-1 ou 2 feux de croisement (30m) ;
-1 ou 2 feux de route (100 m) ;
-2 clignotants.
*Eclairage et signalisation arrière :
-1 ou 2 feux rouges (150 m) ;
-1 ou 2 feux "stop" ;
-1 dispositif réfléchissant ;
-1 éclairage de plaque (20 m) ;
-2 clignotants.
La réglementation
*Sa nécessité
Les millions d'utilisateurs du réseau routier avec des moyens de déplacement différents (piétons, motos, voitures,
poids lourds, autocars) rendent obligatoire une "règle du jeu" sur cet espace limité.
La connaissance et le respect du Code de la route permet d'adapter le comportement sans gêner ni surprendre.
*Sa mise en pratique
Appliquer les règles consiste à respecter les autres usagers.
L'expérience facilite une meilleure analyse des situations et favorise l'anticipation.
La réglementation propre à la moto
*Il est obligatoire :
-de porter un casque homologué (conducteur et passager) ;
-de rouler en feu de croisement de jour ;
-de porter à l'arrière de la moto un disque A et de respecter les limitations de vitesse appropriées pour les détenteurs
d'un permis depuis moins de 2 ans.
*Il est possible :
-de stationner de nuit avec une moto sans side-car le long de l'accotement ou du trottoir, sans être éclairé ;
-de pousser la moto mais en circulant à droite de la chaussée ;
-de remonter une file de véhicules par la gauche, sans dépasser la ligne continue et sans géner la circulation en sens inverse.
*Il est interdit :
-de remonter une file de véhicules par la droite ;
-de circuler à deux de front ;
-de slalomer entre les files de véhicules ;
-d'emprunter des voies réservées (voie de bus, trottoirs, bande d'arrêt d'urgence) ;
-de franchir les demi-barrières ou les barrières d'un passage à niveau (portillon des piétons inclus).
Equipement
*Accessoires obligatoires :
-1 rétroviseur à gauche ;
-1 plaque d'immatriculation arrière ;
-1 plaque du constructeur ;
-1 silencieux d'échappement ;
-1 dispositif anti-parasite ;
-1 selle biplace ou 1 siège avec poignée de maintien (passager).
*Eclairage et signalisation avant :
-1 ou 2 feux de position (150 m) ;
-1 ou 2 feux de croisement (30m) ;
-1 ou 2 feux de route (100 m) ;
-2 clignotants.
*Eclairage et signalisation arrière :
-1 ou 2 feux rouges (150 m) ;
-1 ou 2 feux "stop" ;
-1 dispositif réfléchissant ;
-1 éclairage de plaque (20 m) ;
-2 clignotants.
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