Coupe du Monde de FootBall 2010 en Afrique du Sud

Honduras - Chili 0 - 1

C'est mérité pour le Chili

Belle démonstration de football, ce mercredi après-midi, pour le Chili qui s'impose logiquement (0-1) face au Honduras. La Roja s'annonce comme l'une des révélations de cette Coupe du monde.

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Pour ce premier choc du groupe H, où figurent également l'Espagne et la Suisse, le jeu créatif et bien inspiré du Chili a fait des étincelles face à une équipe hondurienne, noyée sous les assauts adverses. Le soleil, qui baignait la pelouse du Mbombela Stadium de Nelspruit, a sourit aux hommes de Marcelo Bielsa. La Roja, dont c'est la huitième Coupe du monde après une absence de douze ans au plus haut niveau, s'affiche déjà comme l'une des belles surprises de ce début de Mondial. Sans relâcher la pression dans le camp des Catrachos, les Chiliens ont produit du beau et bon football qui ne peut que séduire.
Viva Beauséjour !

Une première période tout à l'avantage du capitaine Claudio Bravo et des siens qui concrétisent leur domination, à la 34e minute, par l'ouverture logique du score sous l'impulsion de Jean Beauséjour. Le match reste très ouvert et les partenaires d'Alexis Sanchez en profitent pour montrer l'éventail de leurs qualités faites de vivacité, de rapidité et d'efficacité.

Sans démériter, le Honduras, conduit par son capitaine Amado Guevara, résiste comme il peut. Pas facile pour les hommes de Reinaldo Rueda, qui participent à leur deuxième Mondial, de reprendre leur souffle face à l'intensité imposée par la Roja. La seconde période est à l'image des quarante-cinq premières minutes, les Chiliens terminant la rencontre tambour battant.

Prochain rendez-vous pour le Chili le 21 juin face à la Suisse (16 h). Le même jour (20h30), le Honduras affronte l'Espagne.

Source: francefootball

Espagne - Suisse 0 - 1

La Furia Roja tombe d'entrée !

Placée sur le haut de la pile des favoris, l'Espagne, championne d'Europe en titre, n'a pas confirmé son statut ce mercredi, face à la Suisse (0-1), en s'inclinant pour son entrée en lice dans la compétition.

La joie du buteur suisse

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En 18 confrontations, l'Espagne n'avait jusqu'à présent jamais perdu contre la Suisse (15 victoires et 3 nuls). C'est désormais chose faite... En dépit d'un niveau de jeu incomparable et d'une série de douze victoires de rang depuis sa défaite en demi-finale de la dernière Coupe des Confédérations, la Furia Roja a dû mettre un genou à terre devant les Helvètes. Si les Ibériques ont dominé cette rencontre de la tête et des épaules, ils ne sont jamais parvenus à prendre à défaut une défense suisse qui n'a plus concédé le moindre but en phase finale depuis la Coupe du monde 1994 et un revers contre... l'Espagne (0-3) ! Les protégés de Vicente Del Bosque n'ont donc plus aucun droit à l'erreur face au Honduras (le 21), et au Chili (le 25), s'ils espèrent atteindre les huitièmes de finale.
L'Espagne se précipite, Gelson en profite

Sans Fernando Torres mais avec David Villa aligné en pointe au coup d'envoi, l'Espagne, trop maladroite dans le dernier geste, n'a jamais pu convertir ne serait-ce qu'une seule de ses nombreuses occasions. La faute à un excellent bloc défensif suisse, mais également à un excès de précipitation des champions d'Europe dans le dernier geste, à l'image de Piqué (24e), seul face à Benaglio, ou encore Villa (31e, 44e, 61e), Iniesta (63e), Torres (68e) et Navas (72e, 78e). Bien que privée de Sanderos, touché à une cheville après 35 minutes de jeu, la Nati n'a pas laissé passer sa chance et a fait parler son réalisme pour marquer sur l'une de ses très rares occasions. Sur un très long dégagement du portier helvète, le Stéphanois Gelson Fernandes (52e) a parfaitement suivi et poussé le ballon dans le but déserté par Casillas. Le missile envoyé par Xabi Alonso (70e) sur la barre d'un Benaglio archi battu n'a rien changer. La Suisse a bel et bien réalisé le premier gros coup de cette Coupe du monde !

Source:francefooball

Afrique du Sud - Uruguay 0 - 3

L'Uruguay pose son option !

Après son bon nul décroché face à la France (0-0) vendredi dernier, l'Uruguay a enregistré sa première victoire dans ce Mondial en écartant l'Afrique du Sud (3-0) ce mercredi, à Pretoria, grâce à un doublé de Diego Forlan.

Diego Forlan auteur d'un doublé

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Oscar Tabarez a réussi un bien joli coup de poker. En faisant évoluer l'Uruguay de manière légèrement plus offensive que lors du match initial face à la France (0-0), le sélectionneur sud-américain a quasiment offert à sa nation une première qualification pour les huitièmes de finale d'un Mondial depuis 1990. Avec Diego Forlan placé en soutien du duo d'attaque Cavani-Suarez, la Celeste a fait parler son expérience et ses qualités techniques supérieurs à l'Afrique du Sud pour écarter les protégés d'un Carlos Alberto Parreira battu pour la première fois en 15 rencontres depuis son retour sur le banc des champions d'Afrique 1996. Très rigoureux défensivement contre les partenaires de Franck Ribéry, les Uruguayens n'ont, cette fois-ci, jamais laissé leurs adversaires prendre le jeu à leur compte. L'expulsion de Khune (76e), le portier sud-africain, pour une faute dans sa surface sur Suarez, a d'ailleurs grandement facilité la tâche des hommes de Tabarez.
Une «finale» contre la France !

En ce jour de commémoration du Youth Day en Afrique du Sud, en mémoire des 600 jeunes manifestants abattus par la police le 16 juin 1976, la sélection nationale n'a donc pas confirmé tous les espoirs placés en elle par ses supporters. Car si les doubles champions du monde (1930, 1950) ont rapidement pris l'avantage grâce à un but de Forlan (24e), sur une frappe des 22 mètres légèrement déviée, les Bafana Bafana se sont montrés bien trop stériles offensivement pour inquiéter l'arrière-garde uruguayenne. L'attaquant de l'Altletico Madrid (80e s.p.), encore lui, doublait la mise sur la faute de Khune avant que Pareira (90e + 5) n'enfonce définitivement les Africains au bout du temps additionnel. Auteur de son premier succès en Coupe du monde depuis 1990 et une victoire devant la Corée du Sud (1-0), la Celeste, avec quatre unités, se retrouve donc provisoirement en tête du groupe A avant le France-Mexique de jeudi. Quoi qu'il arrive lors de cette rencontre, l'Afrique du Sud disputera donc sa «finale» de poule contre la France, le 22 juin !

Source: francefootball

Voici les trois matchs de la journée

13 H 30: Argentine - Corée du Sud

16 H 00: Grèce - Nigeria

20 H 30: France - Mexique

Argentine - Corée du Sud 4 - 1

Très entreprenante et maîtrisant son sujet en première période, la sélection de Diego Maradona a failli se laisser surprendre par un formation coréenne accrocheuse, mais a assuré l'essentiel avec ce large succès (4-1), quasiment synonyme de qualification.

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L'Argentine passe l'écueil du premier tour, dans un groupe qui paraissait largement à sa portée, mais dans lequel toutefois les joueurs de Maradona ont commis un sans-faute. Comme face au Nigéria les Argentins se sont donc imposés, mais non sans tout d'abord un petit coup de pouce du destin, qui avait choisi son camp en première période, pendant une grosse demi-heure tout du moins. En effet, c'est sur un coup franc de Messi sur le tibia de Park Chu-Young, dévié dans son propre but que l'Albiceleste prenait la tête dans cette rencontre (1-0, 16e).

Le métronome barcelonais trouvait l'ouverture sans vraiment la trouver, et allait manquer le KO quelques minutes plus tard, quand, seul face à quatre Coréens, il ajustait mal sa louche du pied gauche et voyait la balle échouer de peu à l'extérieur du poteau de Jung Sung-Ryong, le portier des Diables Rouges. Ce dernier avait toutefois plié une nouvelle fois (2-0, 33e), sur une tête piquée d'Higuain au deuxième poteau, visiblement surpris par le rebond de ce décidément capricieux ballon.
Higuain pour le triplé

L'Argentine avait peut-être manqué, avec le mini-lob de Messi, l'occasion de tuer le match. Quelques minutes seulement après l'action du métronome catalan, Lee Chung-Young surgissait à l'entrée de la surface dans le dos de Demichelis et subtilisait la balle des pieds du défenseur bavarois avant d'aller battre Romero (2-1, 45+1). Avec un petit but d'avance à la pause, l'Albiceleste pouvait trembler d'autant qu'au retour des vestiaires, Tevez manquait deux fois l'occasion de redonner de l'air aux siens. C'est au contraire Ki-Hun, bien servi dans la profondeur par Park Ji-Sung qui venait inquiéter le portier d'Alkmaar d'un pointu du gauche, mais non cadré.

Les coéquipiers de Messi avaient laissé passer l'orage et dès l'entrée en jeu de «Kun» Agüero, c'est tout le trident offensif argentin qui repartait de l'avant et Messi buttait par deux fois, d'abord sur Jung Sung-Ryong, puis sur le poteau, avant qu'Higuain, ne reprenne finalement cette seconde frappe pour ajouter un deuxième but à son capital personnel (3-1, 76e). Puis, un troisième, de la tête, sur une nouvelle ouverture d'Agüero. Le natif de Brest devient ainsi meilleur buteur du Mondial avec trois réalisations en deux matches (4-1, 80e).

Source: francefootball

Grèce - Nigeria 2 - 1

La Grèce revient dans la course

Dos au mur avant cette rencontre, la Grèce, pourtant menée au score, s'est replacée dans la course aux huitièmes de finale ce jeudi grâce à une victoire solide contre une équipe du Nigeria (2-1) rapidement réduite à dix.

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Défaits par l'Argentine et la Corée du Sud pour leur entrée en lice dans ce Mondial sud-africain, la Grèce et le Nigeria n'avaient aucun droit à l'erreur au coup d'envoi de cette rencontre pour espérer franchir le cap du premier tour. Et le grand perdant de ce duel restera donc la sélection nigériane. Après un début de match très timide, la Grèce, remise sur pied grâce à l'expulsion sévère de Kaita (33e) pour un geste d'humeur, n'a pas manqué l'occasion de sérieusement compromettre les espoirs de qualification des Super Eagles. Bien aidés par la décision contestable de l'arbitre M. Oscar Ruiz, les champions d'Europe 2004, désormais deuxièmes de leur poule, se sont parfaitement relancés dans cette compétition grâce à ce succès.
Salpingidis, premier buteur grec de l'histoire en Coupe du monde

Rapidement menés à la marque après un but de l'ancien Bordelais Kalu Uche (16e), qui a profité de la fébrilité de la défense grecque pour ouvrir son compteur personnel en Coupe du monde, les protégés d'Otto Rehhagel, en supériorité numérique, sont revenus au score avant la pause par l'intermédiaire de Dimitrios Salpingidis (44e). Une réalisation historique pour la Grèce, qui n'avait jamais inscrit le moindre but lors d'un Mondial !

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les Grecs ont doublé la mise sur une reprise de Torosidis (70e), en seconde période, pour s'offrir une première victoire en phase finale. Pourtant exceptionnel, Enyeama, le portier nigérian, ne pouvait que s'incliner. Et malgré un contre rondement mené par les Super Eagles, Obasi (60e), seul devant le but vide, a vu le cadre se dérober et le point du nul s'échapper. Avant la dernière journée de ce groupe B, qui mettra aux prises le Nigeria à la Corée du Sud, et l'Argentine à la Grèce, ce sont bien les partenaires de Karagounis qui ont réalisé l'excellente opération du jour.

Source: francefootball

Des Bleus affligeants !

Condamné à la victoire après son match nul initial face à l'Uruguay (0-0), l'équipe de France a probablement laissé échapper ses derniers espoirs de qualification pour les huitièmes de finale après une défaite accablante contre le Mexique (0-2), ce jeudi, à Polokwane.

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C?est une immense désillusion que vient de subir l?équipe de France et tous ses supporters au Peter Mokaba Stadium de Polokwane. Probablement l'une des plus grandes déconvenue connue par les Bleus lors d'un Mondial depuis le triste épisode de 2002. Battue sans gloire par le Mexique sur une réalisation de Hernandez (64e), parti à la limite du hors-jeu, et un penalty de C. Blanco (79e) après une faute d'Abidal dans la surface, la France n'a plus son destin entre ses mains. Plus inquiétant à l'heure de se projeter vers une «finale» de poule contre l'Afrique du Sud, le 22 juin, les Bleus seront privés de leur atout majeur à la récupération : Jérémy Toulalan. Averti d'un carton jaune (45e + 1) pour une charge irrégulière sur Franco peu avant la pause, le milieu de terrain lyonnais sera donc suspendu pour cette dernière rencontre capitale.
Des Bleus sans hargne

Avec désormais 298 minutes de jeu sans inscrire le moindre but en match officiel, les partenaires de Patrice Evra ont subi le premier revers de leur histoire contre le Mexique. Car si les Bleus ne se sont pas montrer plus solides derrière, avec des occasions concrètes pour Vela (9e), Salcido (19e, 27e), Giovani (39e) ou Barrera (51e), l'attaque française n'a, une nouvelle fois, pas convaincu. Dans une formation en 4-2-3-1, Nicolas Anelka, soutenu par Franck Ribéry dans l'axe au coup d'envoi, s'est de nouveau montré bien trop brouillon dans son jeu pour désorganiser l'arrière-garde de la Tri. Pour preuve, Raymond Domenech a tout simplement sorti l'avant-centre de Chelsea à la mi-temps pour le remplacer poste pour poste par André-Pierre Gignac. Un changement finalement vain...

Ni Malouda (54e), Ribéry (55e), Gignac (74e) ou Valbuena (90e) n?ont pu tromper la vigilance d'une formation mexicaine parfaitement bien en place. Evoluant en contre sur la deuxième période, la Tri est parvenue à planter en seconde période deux banderilles à des Bleus totalement privés de capacité de réaction. Sans idée ni aucune volonté, l'équipe de France a donc logiquement sombré devant une très séduisante formation mexicaine. Affligeant...

Source: francefootball

Voici les trois matchs de la journée

13 H 30 (France 3): Allemagne - Serbie

16 H 00(France 2): Slovénie - Etats-Unis

20 H 30(TF 1): Angleterre - Algérie

Notre très chère gouvernement veut faire des économie, bah a travers la FFF il va y en avoir, après le match de hier soir, les bleu ont viré au rouge et vont très certainement rentrer au bercail

Oui le retour est prévu pour mercredi

Allemagne - Serbie 0 - 1


L'Allemagne se fait surprendre

Battue lors du premier match, la Serbie reprend espoir en s'imposant face l'un des favoris, l'Allemagne (1-0). Dominateurs, les Allemands n'ont pas réussi convertir leurs occasions et ont finalement cédé face à des Serbes, qui sans briller, se sont montrés beaucoup plus solides.

Le but serbe

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Après son large succès face à l'Australie (4-0), on attendait de voir l'Allemagne confirmer son statut de favori face à une opposition plus dure. Contre la Serbie, la Mannschaft passait donc un véritable test, tandis que les Aigles Blancs, battus d'entrée par le Ghana (0-1), n'avaient déjà plus le choix pour rester en course. Prometteuse, cette rencontre a pourtant eu bien du mal à démarrer : le collectif allemand, jeune et bien organisé, s'est heurté sans cesse au gros pressing serbe. A bout de vingt-cinq minutes de jeu, à peine une occasion à se mettre sous la dent et déjà quatre cartons jaunes distribués par l'arbitre espagnol M. Undiano. Les Allemands se montrent les plus dangereux mais Klose (30e, 33e, 35e), ne parvient pas à trouver le cadre. Très (trop) nerveux, l'attaquant du Bayern, déjà averti, déséquilibre Stankovic en arrivant par derrière. Sévère, M. Undiano lui inflige un deuxième carton et Klose, joueur le plus décisif de ce début de match, regagne les vestiaires.
Un grain de sable dans la mécanique allemande

C'est le tournant du match : la Mannschaft a pris un coup de massue et les Serbes s'enhardissent. Hyper rapide, Krasic déborde côté droit pour la tête du géant Zigic. Seul face au but, Jovanovic n'a plus qu'à battre Neuer de près (38e). Pour la première fois de sa jeune histoire, la Serbie inscrit un but en Coupe du monde. Un but qui a le mérite de sortir les Allemands de leur torpeur en fin de première période, mais en vain : ils rejoignent les vestiaires sans avoir cadré aucun tir, malgré un jeu beaucoup plus séduisant. A la reprise, ils repartent de plus belle, se créant de véritables occasions par Lahm (53e), Schweisteiger (54e), Khedira (54e), en vain. Les Aigles Blancs, organisés en un solide 4-5-1, ne laissent rien passer et Stojkovic se montre très efficace en dernier rempart.
Quand ça veut pas...

La chance semble pourtant quand Vidic, coupable d'une main dans la surface, offre un penalty aux Allemands. Mais peut-être était-il écrit que, cette fois, ils ne gagneraient pas à la fin. Car Stojkovic plonge du bon côté et repousse la frappe de Podolski (60e). Cela ne décourage pourtant pas les hommes de Joachim Löw, qui ne lâchent rien contre des Serbes crispés. Löw joue le tout pour le tout en faisant entrer les attaquants Cacau et Gomez et malgré la fatigue, les Allemands se donnent à fond, au point qu'on croirait bien voir onze joueurs sur le terrain. Mais cette fois, c'est bien la Serbie qui l'emporte, sans brio mais avec beaucoup de maîtrise et de réalisme. La Mannschaft peut se sentir frustrée par cette défaite, qui n'hypothèque toutefois pas ses chances d'aller en huitièmes, voire plus loin.

Source: francefootball

Etats - Unis - Slovénie 2 - 2

Les USA peuvent crier au vol !

Bien entrés dans leur Mondial, Américains et Slovènes se sont quittés dos à dos (2-2), ce vendredi à Johannesburg. Menés 0-2 à la pause, les USA se sont injustement vu refuser un but en fin de match...

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Auteurs d'un bon nul en ouverture face à l'Angleterre (1-1), les Etats-Unis se sont faits bouger pendant une mi-temps, ce vendredi par une surprenante Slovénie. Une équipe qui n'avait plus grand-chose à voir avec celle, apathique et sans imagination, qui était venue à bout - par miracle - de l'Algérie (1-0), dimanche dernier. Étonnements entreprenants, les Dragons ouvraient la marque peu avant le quart d'heure de jeu grâce à une frappe limpide de l'Auxerrois Valter Birsa (13e). Sans réaction sur le but, Tim Howard était, comme tous ses coéquipiers, sonné. Malgré quelques réactions sur attaques rapides, les Américains allaient même prendre un deuxième coup derrière la tête sur une réalisation de Ljubijankic (42e), bien lancé par Novakovic.
Une Amérique à réaction

Déjà menée au score face aux Anglais, la sélection américaine a de nouveau affiché de belles ressources morales. Au prix d'une superbe seconde période, les hommes de Bob Bradley parvenaient à refaire leur retard. D'abord grâce à leur star : Landon Donovan d'une frappe surpuissante à bout portant dans un angle très fermé (48e), puis grâce à un pointu des familles du fils du sélectionneur : Michael Bradley (82e). Arriva ensuite le gros fait de match. Suite à un coup franc excentré, Maurice Edu croyait offrir les trois points aux USA, mais à la surprise généralel'arbitre malien refusait le but (85e).

Colère légitime dans les rangs américains. Car il n'y avait ni hors-jeu, ni faute. Ou plutôt si, mais s'il y en avait une, elle était slovène. En prenant cette décision, c'est certain, M. Koman Coulibaly n'a pas fini de faire couler de l'encre de l'autre côté de l'Atlantique. La Slovénie, qui aurait pu réaliser un gros coup, s'en sort donc finalement plutôt bien et compte quatre points après deux matches, alors que les Etats-Unis en comptent deux avant leur dernier match face aux Fennecs algériens, mecredi prochain.

Source: francefootball

Angleterre - Algérie 0 - 0

L'Algérie tient tête aux Anglais



Après un départ catastrophique, l'Algérie s'est totalement relancée dans cette Coupe du monde grâce à son match nul contre une pathétique Angleterre (0-0), ce vendredi. Tout se jouera lors de la dernière journée dans ce groupe C.

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Tenue en échec par les États-Unis, samedi (1-1), l'Angleterre devait absolument réagir ce vendredi face à l'Algérie. Archi-favorite au coup d'envoi, la sélection dirigée par Fabio Capello n'a pourtant jamais réussi à démontrer sa supériorité prétendue face à des Fennecs nettement mieux que face à la Slovénie (0-1). Les deux équipes, qui ont changé de gardien, ont fait jeu égal (0-0), sous les yeux des princes Harry et William. Tous deux auteurs d'une grosse bévue lors de leur entrée en lice, Robert Green et Faouzi Chaouchi, les portiers de l'Angleterre et de l'Algérie n'ont pas été reconduits, ce vendredi soir. Leurs remplaçants n'ont pas eu beaucoup de boulot...

C'est donc David James, a.k.a. «Calamity James», qui gardait la cage de la Perfide Albion, alors que celle des Fennecs était défendue par Rais M'Bohli, qui connaissait-là seulement sa deuxième sélection. Passé par l'OM, le portier d'origine congolaise a une trajectoire atypique, puisqu'il évolue actuellement en Bulgarie, au Slavia Sofia, après des passages en Écosse (Heart of Midlothian), en Grèce (Ethnikos Piraeus, Panetolikos) et au Japon (FC Ryukyu).
Suspense garanti !

Malgré une faible expérience du très haut niveau, M'Bolhi s'est montré à la hauteur de l'événement, notamment à la 33e minute, en effectuant un superbe arrêt sur une frappe croisée du gauche de Lampard, alors que tous les Algériens réclamaient une main du milieu de Chelsea. Deux minutes plus tard, c'est l'ancien Marseillais Karim Ziani qui répondait, mais son tir passait légèrement à gauche du cadre. Pour le reste pas grand-chose à signaler, dans une rencontre où les Anglais ont globalement été en dessous de tout, incapables de poser leur jeu face à des adversaires plus à l'aise techniquement.

Au terme d'un spectacle assez affligeant, les deux formations se quittent donc sur un score nul et vierge on ne peut plus logique. Annoncé comme un candidat au titre mondial, l'Angleterre est encore loin des huitièmes de finale. Très mal partie, l'Algérie peut encore rêver de passer ce premier tour. Avant la dernière journée, c'est donc la surprenante Slovénie (4 points) qui pointe en tête de ce groupe C. Les Etats-Unis et les Anglais comptent deux points, alors que les Fennecs ferment la marche avec une unité au compteur. Tout se jouera donc mercredi. Quel suspense !

Source: francefootball

Voici les trois matchs de la journée

13 H 30(TF1): Pays-Bas - Japon

16 H 00(France 2): Ghana - Australie

20 H 30(France 2): Cameroun - Danemark

Sneijder sauve les Oranges

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Vainqueurs (1-0) du Japon, ce samedi, à Durban, les Pays-Bas, prennent seuls la tête du groupe E. Avec Wesley Sneijder aux commandes, les Oranje peuvent aller loin. (Photo Presse-Sports)

Décidément, la belle saison de Wesley Sneijder se poursuit. Après avoir réalisé le triplé avec l'Inter Milan (Championnat, Coupe d'Italie, Ligue des champions), le numéro 10 néerlandais est en train de porter chance à sa sélection. Pourtant pas vraiment convaincante, elle possède déjà six points à son compteur. Le maximum possible. La voie royale vers les huitièmes de finale s'ouvre donc tranquillement pour les Bataves alors qu'il faudra terminer par une opposition peut-être sans enjeux face au Cameroun. Ce samedi, face au Japon (1-0), ils n'ont pas convaincu, mais ont vaincu. Et c'est bien là l'essentiel. Si le premier acte fut ennuyant et cadenassé de partout, le deuxième fut nettement plus emballant. Avec davantage de mouvements et de rythmes des deux côtés du terrain.
Affelay, digne successeur de Sneijder

Finalement, c'est sur un mauvais renvoi de la défense nippone que Sneijder, numéro 10 sur le dos, trouva la faille. D'une frappe surpuissante et flottante (merci au ballon Jabulani), le meneur de jeu néerlandais obligea le gardien Kawashima à dévier malheureusement le précieux objet dans son propre but, alors qu'il semblait bel et bien sur la trajectoire du tir. Une ouverture du score quand même logique au vu de la prestation des Oranje qui ont montré plus de choses que leurs adversaires du jour. Même le remplaçant de Wesley Sneijder, Ibrahim Affelay, entré en jeu à la 82e, sut se mettre en évidence en se présentant par deux fois seul face au portier japonais. Sans succès. Cela n'a pas porté préjudice aux Bataves et les voilà quasiment qualifiés pour les huitièmes de finale. Et si la chance continue de sourire à leur meneur de jeu, peut-être pourront-ils envisager d'aller encore plus loin. - Tanguy Le Seviller

Source: francefootball

Ghana - Australie 1 - 1

Le Ghana peut s'en vouloir

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A dix contre onze durant 65 minutes, le Ghana n'a pu faire mieux que match nul (1-1) face à l'Australie. Certes, les Black Stars occupent la tête du Groupe D mais l'Allemagne les attend au dernier match.

Vainqueur de la Serbie (1-0) lors de son premier match, le Ghana a raté le coche devant l'Australie (1-1), samedi à Rustenburg. Les Black Stars occupent pourtant la tête du groupe D à l'issue de la deuxième journée mais ce classement a des airs trompeurs. Avec 4 points, les joueurs africains devancent l'Allemagne et la Serbie (3 unités) mais ils devront se coltiner une Nationalmannschaft qui aura besoin de s'imposer pour être certaine de jouer les huitièmes, mercredi (20h30). Le Ghana peut s'en vouloir d'autant plus qu'il a évolué en supériorité numérique durant 65 minutes devant les Socceroos.
Kewell après Cahill

Au moment de l'expulsion de Kewell (24e minute), le second joueur australien exclu après Cahill face à l'Allemagne, le Ghana était mené suite à une réalisation à la 11e minute de Holman, à l'affût sur un coup franc de Bresciano relâché par Kingson. Coupable d'avoir stoppé de la main sur sa ligne de but une frappe d'Annan, Kewell a alors offert un penalty aux Ghanéens, une sentence transformée par Gyan. Le second but sur penalty dans cette Coupe du monde pour l'attaquant du Stade Rennais. Le Ghana s'est ensuite procuré des occasions (44e, 63e, 71e) mais il est tombé sur une formation aussie accrocheuse qui aurait même pu arracher une victoire inespérée sur une tête de Chipperfield (67e). En fin de rencontre, Mensah aurait pu lui aussi faire la décision mais sa tête est passée à côté (90e).

Source: francefootball

Cameroun - Danemark 1 - 2

Les Lions rentrent déjà à la maison

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Lorsqu'on demandait quelle équipe africaine irait le plus loin en Afrique du Sud, nombre d'observateurs avaient répondu assez rapidement le Cameroun. Avec des éléments comme Eto'o, Emana, Webo, Song, Mbia, Makoun, on pensait les Lions Indomptables capables de sortir de leur poule derrière les Pays-Bas, devant le Danemark et le Japon, et rejoindre leurs illustres ancêtres de 1990 (élimination en quarts de finale). Après seulement deux matches, leur parcours est pourtant déjà fini. Terminé, on remballe. Déjà dominés en ouverture par les Japonais (0-1), ils ont baissé pavillon devant les Danois (1-2), samedi soir à Pretoria, et dit adieu à ce Mondial 2010.
Pays-Bas premier pays qualifié

Après un premier match décevant, les Camerounais avaient pourtant idéalement débuté la rencontre. Critiqué de façon virulente au pays pour ses choix, Paul Le Guen avait procédé à trois changements attendus : Geremi, Emana et Song rentraient en lieu et place de Matip Choupo-Moting et Makoun. Déchaînés et transfigurés, les Lions concrétisaient leur domination par un Eto'o rageur et replacé à son poste de prédilection, attaquant de pointe (10e). Séduisant, le Cameroun semblait sur la route d'un joli succès. Malheureusement, la suite allait être tout autre. Emana ratait doublement le cadre (13e, 29e) et Bendtner se jetait sur un centre de Rommedahl pour égaliser (33e). Ce même Rommedahl allait s'ériger en fossoyeur des hommes de Le Guen.

Un quart d'heure après la reprise, l'attaquant de l'Ajax effaçait Makoun, entré à la pause, avant d'enrouler un tir du gauche imparable (61e). Les Camerounais n'allaient pas s'en remettre. Coupables de n'avoir pas concrétisé plusieurs occasions, Eto'o et ses partenaires rentrent déjà à la maison après avoir pourtant montré plus de choses. Mais cela était encore insuffisant. Les Danois reviennent dans le coup pour une qualification qui se jouera face au Japon, jeudi soir (20h30). Au même moment, les Lions Indomptables tenteront de sortir la tête haute devant les Pays-Bas, première équipe officiellement qualifiée pour les huitièmes de finale.

Source: francefootball

Voici les trois matchs de la journée

13 H 30(France 3): Slovaquie - Paraguay

16 H 00(France 2): Italie - Nouvelle-Zélande

20 H 30(TF1): Brésil - Côte-d'Ivoire

Slovaquie - Paraguay 0 - 2

Le Paraguay sans forcer

Au terme d'un match ennuyeux, les Paraguayens se sont imposés sans forcer contre une très faible équipe de Slovaquie (2-0,) et prennent une option sur la qualification en huitièmes.

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Comme souvent lors des matches du début d'après-midi, la rencontre entre la Slovaquie et la Paraguay a mis du temps à trouver son rythme. Les Slovaques ont semblé toujours aussi inhibés que lors de leur premier match, face à la Nouvelle-Zélande (1-1). Les Paraguayens, eux, sont apparus en meilleure forme, mis en confiance par le nul décroché contre les champions du monde italiens (1-1). Au bout d'un quart d'heure, les Guaranis ont pris l'ascendant sur le match en essayant de profiter des errements de la défense slovaque. Finalement c'est Vera, bien servi par Barrios, qui a permis au Paraguay d'ouvrir très logiquement la marque (27e). Organisés en 4-3-3, les hommes de Martino n'ont ensuite jamais relâché la pression. Les Slovaques, eux, ont bien tenté quelques incursions dans la moitié de terrain adverse, avec Weiss, Vittek ou Sestak, mais sans se montrer franchement dangereux. Impuissants, les Slovaques ont commis beaucoup de fautes.
La Slovaquie transparente

Probablement grisés par leur supériorité sur le terrain, les Paraguayens ont fini par se déconcentrer au retour des vestiaires et le match est alors devenu complètement décousu. Les Guaranis se sont contentés de gérer leur avance, alors que les Slovaques ont eux semblé de plus en plus spectateurs de la rencontre. Leur placement en défense a été complètement anarchique, mais les attaquants albirrojos n'en ont pas profité, malgré de nombreuses tentatives.

Vera, notamment, a vu sa tête smashée passer à quelques centimètres du poteau de Mucha (72e). Torres, entré à l'heure de jeu, a lui frappé juste au-dessus (77e). A l'usure, les Paraguayens ont toutefois fini par trouver la faille grâce à Riveros, d'une jolie frappe du gauche à l'entrée de la surface (86e). Tout au long de l'action, la défense n'a pas bronché. Seul sursaut d'orgueil, la frappe des 25 m de Vittek en toute fin de match, dégagée par Villar : c'était quasiment le seul tir cadré des Slovaques de la rencontre. Totalement insipide et sans aucun fond de jeu, la Slovaquie s'est donc fort logiquement inclinée. Les Paraguayens, pas forcément brillants mais réalistes, devront passer à la vitesse supérieure s'ils veulent aller plus loin que les huitièmes qui leur tendent désormais les bras.

Source: francefootball

Italie - Nouvelle-Zélande 1 - 1

L'Italie se complique la tâche


Accrochée par la Nouvelle-Zélande (1-1) comme face au Paraguay, l'Italie jouera sa qualification jeudi lors du dernier match face à la Slovaquie.

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Absente de la liste des favoris pour cette Coupe du monde 2010, l'Italie justifie jour après jour son rang. Déjà tenue en échec par le Paraguay (1-1) lundi dernier, la Nazionale a de nouveau été accrochée dimanche, par la Nouvelle-Zélande cette fois sur la même marque (1-1). Une déconvenue de poids pour les champions du monde face à une formation qui pointe au 78e rang du classement FIFA alors que De Rossi indiquait avant la rencontre : « On est l'Italie, on doit gagner. Il ne manquerait plus que ça... »
La Nazionale encore menée

La sélection transalpine est traditionnellement un diesel, elle démarre souvent doucement sans faire de bruit mais elle gagne ses premiers matches. « A l'italienne » comme on dit. En 2010, rien de tout ça. Du moins pour l'instant. Comme face au Paraguay, la Nazionale s'est encore retrouvée menée par ces valeureux All Whites, rapidement devant au tableau d'affichage grâce à Smeltz (7e minute). L'attaquant de Gold Coast a profité d'un ballon dévié sur le bras de Cannavaro pour battre facilement Marchetti, remplaçant de Buffon, blessé. Au sein d'un dispositif remanié en 4-4-2 (après le 4-2-3-1 contre les Paraguayens), Chiellini (17e) et Zambrotta (22e) ont ensuite frappé au-dessus avant que Montolivo ne trouve le poteau (27e). Deux minutes plus tard, Iaquinta a transformé un penalty consécutif à un tirage de maillot sur De Rossi (29e).

Avec Di Natale et Camoranesi, entrés à la pause à la place de Gilardino et Pepe, l'Italie a bien évidemment poussé en seconde période pour tenter d'arracher une précieuse victoire. Sans succès. Di Natale (49e, 80e) puis le meilleur élément transalpin, Montolivo (70e), ainsi que Camoranesi (79e, 88e) ont manqué de réussite. Wood aurait même pu offrir les trois points aux Néo-Zélandais à la 83e. Résultat : après deux rencontres et la victoire paraguayenne face à la Slovaquie (2-0), l'Italie affiche deux points, soit autant que ses adversaires du jour, et jouera sa qualification jeudi contre la Slovaquie (un point).

Source: francefootball

Brésil - Côte-d'Ivoire 3 - 1

Le Brésil dompte les Éléphants

Vainqueur presque sans forcer d'une bien pâle équipe ivoirienne (3-1), le Brésil est la deuxième équipe à décrocher son billet pour les 8es de finale. La Seleçao a encore fait preuve d'une efficacité redoutable.

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Il va falloir s'y faire : ce cru brésilien 2010 ne jouera pas l'attaque à outrance pour faire le spectacle. Mais son efficacité paraît, après deux matches, assez redoutable. Cette stratégie mise en place et rodée depuis de longs mois par Dunga ressemble finalement un peu à celle de José Mourinho, qui a fait le bonheur de l'Inter Milan cette saison. Le collectif avant tout, rester solides derrière quoi qu'il arrive, et après seulement, laisser agir le talent des attaquants. Sur le papier, le Brésil n'est peut-être pas le pays le mieux armé du tournoi offensivement. Mais après s'être dépêtré de la Corée du Nord (2-1) au premier match, le test passé avec succès ce dimanche soir face à la Côte d'Ivoire prouve qu'il faudra bien compter sur cette Seleçao.
Fabiano et Kakà se remettent dans le coup

Dominés pendant un petit quart d'heure, les Brésiliens ont lâché les chevaux après l'ouverture du score de Luis Fabiano sur la première incursion de Kakà (25e). L'attaquant du FC Séville, muet depuis septembre dernier avec le maillot brésilien, a aussi profité de ce match pour se remettre dans le coup. Son deuxième but, certes entâché de deux mains, lui a également permis de tirer un trait à l'encre indélébile sur cette longue période de disette (50e). Sonnés par ces deux buts, les Ivoiriens, bien trop inconstants pour espérer mieux, ont alors un peu trop regardé jouer le quintuple champion du monde.
Une fin de match en eau de boudin

Et sur un déboulé de Kakà côté gauche, Elano n'a pas manqué l'occasion d'honorer la deuxième passe décisive du soir du joueur du Real tout en inscrivant son deuxième but du tournoi (62e). Le premier but d'un pays africain contre le Brésil en Coupe du monde, signé Didier Drogba en fin de match (79e), a bien sauvé l'honneur de cette Côte d'Ivoire un peu surcotée, mais n'a pas empêché Zidane et Figo, présents dans les tribunes du Soccer City, de quitter le stade avant la fin. Bien leur en a pris puisqu'ils ont évité un triste spectacle : un début de bagarre générale, et l'exclusion de Kakà (88e), un peu sévère, décidée par Monsieur Lannoy suite à un coup de coude léger sur Kader Keita. Insuffisant pour empêcher le Brésil de jouer les 8es de finale et s'éviter un match couperet contre le Portugal. Insuffisant aussi pour empêcher la Côte d'Ivoire de prier pour que le Portugal ne batte pas la Corée du Nord lundi.

Source: francefootball

Voici les trios matchs de la journée

13 H 30(TF1): Portugal - Corée du Nord

16 H 00(France 3): Chili - Suisse

20 H 30(France 3): Espagne - Honduras

Portugal - Corée du Nord 7 - 0


Portugal, carton et 8es en vue


Quelle démonstration ! Embêté en première période, le Portugal a fait le show en seconde pour s'offrir une très large victoire face à la Corée du Nord (7-0). La Selecçao prend ainsi une très grosse option vers les huitièmes de finale du Mondial.

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Bousculé en première période, le Portugal a su se libérer en seconde pour s'octroyer une facile victoire face à la modeste Corée du Nord (7-0 !). Elle qui avait brillamment résisté face au Brésil en ouverture pour finalement ne perdre que 2 buts à 1. Les hommes de Kim Jong-hun ont encore montré de belles choses, mais pas dans la durée. Deux chaudes alertes firentpourtant passerquelques frissons dans les rangs de la Selecçao : Jong-hyok tirait d'abord légèrement à droite (12e), puis Hong Yong-jo décochait à son tour une puissante frappe repoussée par Eduardo sur Pak Nam-chol qui ne cadrait pas sa tête (18e). Mais juste avant la demi-heure de jeu, Raul Meireles, parfaitement lancé par Tiago ouvrait la marque d'un tir puissant à ras de terre (29e).
Deux moments de folie et Cristiano qui crie ouf !

Le second acte fut, lui, à sens unique. La marée rouge déferlant inlassablementpendant quarante-cinq minutes sur la cage adverse, faisant des ravages dans l'arrière-garde de Chollimas totalement dépassés. Tour à tour, Simao (53e), Hugo Almeida (56e) et Tiago (60e) faisaient trembler les filets de Myong-guk en sept minutes pour alourdir l'addition à 4-0. Dans les dix dernières minutes, les Portugais allaient encore en passer trois par Liedson (81e), Tiago (89e), qui s'offraient le doublé, et... Cristiano Ronaldo (86e), qui n'avait plus marqué depuis seize mois avec son pays !On avait cependant vraiment cru le Madrilène maudit en sélection quand à la 71e minute, il avait trouvé la barre transversale, alors qu'il avait déjà touché du bois contre la Côte d'Ivoire (0-0). Voilà, l'ancien Mancunien déchargé d'un lourd poids.

La Selecçao est décidément une bête noire pour les Chollimas, puisque lors de la Coupe du monde 1966, la Corée du Nord avait mené 3-0 avant de s'incliner 5-3 face au Portugal d'Eusebio, auteur d'un quadruplé ce jour-là. Grâce a cet écrasant succès, lagénération 2010 deRonaldo prend une très belle option pour les huitièmes de finale. Les Portugais comptent en effet trois points d'avance sur les Ivoiriens avec une bien meilleure différence de buts (+7 contre -2).

Source: francefootball

Chili - Suisse 1 - 0

Le Chili prend une option

Déterminés et ambitieux, les Chiliens sont finalement venus à bout du verrou suisse (1-0). Les Sud-Américains prennent logiquement la tête du groupe H, en signant leur deuxième victoire.

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Pour sa huitième Coupe du monde, le Chili séduit. Depuis le début de ce Mondial sud-africain, les hommes de Marcelo Bielsa développent un jeu vif et créatif. Après sa victoire face au Honduras (0-1), la Roja a décroché, ce lundi après-midi sur la pelouse du Nelson Mandela Bay Stadium de Port Elizabeth, une sérieuse option pour les huitièmes de finale. Succès mérité (1-0) face à des Suisses, réduits à dix au cours de la première période, qui avaient créé la surprise en s'imposant contre l'Espagne (0-1). Engagés dans le groupe H, les Chiliens s'affichent comme l'une des belles surprises de ce tournoi.

Le tournant de la rencontre a lieu à la 31e minute, suite au carton rouge infligé au milieu de terrain de West Ham Valon Behrami. Une sanction sévère et disproportionnée qui porte un coup dur à la sélection helvète. Les Chiliens profitent de leur supériorité numérique pour accélérer le rythme et prendre possession du territoire adverse. La Nati tient le coup. Une première mi-temps accrochée où la Roja ne parvient toutefois pas à faire le break. L'armada sud-américaine n'étant pas assez décisive et tranchante devant les buts du gardien de Wolfsburg Diego Benaglio.
Fin de l'invincibilité helvète

La deuxième période démarre pied au plancher pour les coéquipiers du capitaine Claudio Bravo qui poussent sans pour autant trouver le chemin des filets. Le ballon circule bien pour les partenaires d'Alexis Sanchez qui mettent régulièrement le feu dans la défense helvète qui plie mais ne cède pas.

Tout juste le temps de battre le nouveau record d'invincibilité en Coupe du monde, détenu jusqu'à la 67e minute par l'Italie, et la Suisse encaisse l'unique but de la rencontre. Les hommes d'Ottmar Hitzfeld sinclinent à la 75e minute après une tête rageuse de Mark Gonzalez qui confirme l'esprit de conquête des Sud-Américains.

Prochain rendez-vous pour le Chili le 25 juin face à l'Espagne (20h30). Même jour, même heure pour la Suisse opposée au Honduras.

Source: francefootball

Espagne - Honduras 2 - 0

Ça c'est l'Espagne !

Avec cette victoire signée David Villa (2-0), les Espagnols ont dominé, ce lundi soir, de la tête et des épaules des Honduriens, bien impuissants.

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Au coup d'envoi de cette rencontre du groupe H, l'Espagne et le Honduras partaient avec l'handicap d'une première défaite, concédée respectivement contre la Suisse (0-1) et le Chili (0-1). Autant dire que pour la Roja, la victoire était la seule issue. Avec un statut de favori de la Coupe du monde collé aux crampons, les champions d'Europe en titre ont su resserer les boulons en défense et se montrer entreprenants en attaque. Une synthèse convaincante et séduisante de ce que les hommes de Vicente Del Bosque offrent depuis leur sacre européen de 2008.

Face à une équipe hondurienne, qui se présentait sur la pelouse d'Ellis Park à Johannesburg comme un sparring partner fragile et hésitant, les partenaires de Fernando Torres ont aussitôt pris le match à leur compte. Résultat, dès la 17e minute, David Villa transperce d'une superbe frappe les filets des Catrachos. Iker Casillas et les siens ne pouvaient souhaiter meilleur départ pour chasser le doute.

Le doublé de Villa

Copier-coller de la première période, la seconde mi-temps démarre pied au plancher pour les Espagnols qui doublent la mise par David Villa, six minutes seulement après la reprise. Il n'y a plus alors qu'une seule équipe sur le terrain. Le Honduras, à la peine, ne peut que colmater les brèches et tenter de limiter les dégâts face à une armada ibérique qui déroule...

Le vent en poupe, la Roja obtient un penalty (61e) que le futur Barcelonais, qui vise le triplé, ne transforme pas. Un loupé historique puisque l'Espagne n'a jamais manqué un penalty en Coupe du monde. En revanche, les deux réalisations de Villa lui permettent, ce soir, de totaliser cinq buts inscrits au cours d'un Mondial, à égalité avec Fernando Morientes.

Prochain rendez pour l'Espagne le 25 juin contre le Chili (20h30). Le même jour, à la même heure, le Honduras affronte la Suisse.

Source: francefootball